Dialogue national au Gabon: un bilan positif à mi-parcours
Le dialogue national entamé le 2 avril vient de franchir la mi-parcours. Les 600 ...
© Guillaume Soro prié de quitter la France
La France a demandé à Guillaume Soro, par le biais de ses avocats de quitter l’hexagone. Les autorités françaises le lui ont vivement signifié avec une menace claire d’extradition vers la Côte d’Ivoire. Conséquence, l’ex allié de Ouattara a pris la poudre d’escampette et serait réfugié dans un autre pays.
Cette décision fait suite à son l’appel aux forces de défense et de sécurité à soutenir le Conseil de transition formé par l’opposition et à se mutiner, afin de faire partir le président Alassane Ouattara, par les armes.
En réaction à cet appel à l’insurrection lancé par Soro, Adama Bictogo, directeur exécutif du RHDP, a estimé il y a quelques jours qu’il n’aura « aucun impact», en ce sens que « c’est un non-événement».
« Nous avons désormais une armée républicaine, tous ses hommes (de Guillaume Soro, ndlr) ne se reconnaissent plus en lui, il n’a plus aucune autorité sur aucune force », a expliqué M. Bictogo
Le leader de Génération et Peuples solidaires, s’était exilé en France depuis décembre 2019, après avoir dérouté son avion, afin d’éviter d’être pris, suite à un mandat d’arrêt lancé contre lui, pour « tentative d’atteinte à l’autorité de l’État et à l’intégrité du territoire national».
Fin avril, il a été condamné par contumace à 20 ans de prison et 5 ans de privation de ses droits civiques, pour recel de deniers publics et de blanchiment de capitaux.
Par Africa24monde avec RSA