Mort d’Amadou Mahtar Mbow, ancien et premier Africain directeur général de l’Unesco
L'universitaire et homme politique sénégalais Amadou Mahtar Mbow, premier ...
© Le président tanzanien, John Magufuli, à Pretoria, en Afrique du Sud, le 25 mai 2019. MICHELE SPATARI / AFP
Le président tanzanien, John Magufuli, a publiquement mis en doute, le dimanche 3 mai 2020, les données officielles du coronavirus dans son pays, appelant à enquêter sur des irrégularités présumées au laboratoire national.
Le président tanzanien a expulsé l’OMS du pays après que des échantillons de chèvre et de papaye se soient révélés positifs au COVID-19.
Contrairement à la plupart des dirigeants de pays africains, John Magufuli refuse d’imposer un confinement, ne serait-ce que partiel, dans les grandes villes du pays :
Donc, vous souhaitez que je bloque les camions qui transportent du riz et des pommes de terre ? Vous voulez que j’ordonne à toutes ces femmes de fermer leur commerce et de rentrer à la maison ? Non, je ne confinerai pas Dar Es-Salaam. Jamais.”
Mettant en garde contre le port de masques qui pourraient être “infectés par le coronavirus”, ce fervent évangélique a encouragé ses concitoyens à se rendre à l’église. “Le virus satanique” ne peut y entrer, assure-t-il.
“La situation n’est pas aussi mauvaise que veulent le faire croire les peureux”, a affirmé John Magufuli.
Quelques jours après la décision tanzanienne, le Burundi a également expulsé l’équipe de l’OMS chargée des coronavirus du pays pour ingérence dans des affaires internes.
Plus tôt, dans un développement choquant, le Président de Madagascar a fait une déclaration sensationnelle selon laquelle l’OMS lui aurait offert un pot-de-vin de 20 millions de dollars pour empoisonner le remède COVID-19 appelé COVID-19 Organics fabriqué à partir d’Artémisia.
Il a également été révélé dans un rapport du renseignement humain intercepté que Bill Gates a offert un pot-de-vin de 10 millions de dollars pour un programme de vaccination forcée contre le coronavirus au Nigeria. Après quoi, une politicienne italienne a exigé l’arrestation de Bill Gates au parlement italien. Elle a également dénoncé le programme de Bill Gates en Inde et en Afrique, ainsi que les projets de pucer la race humaine par le biais du programme d’identification numérique ID2020.
Africa24monde avec RSA