Moscou dévoile des détails sur le départ de Bachar el-Assad de son poste présidentiel
Le Président syrien a quitté tant son poste que son pays après avoir ...
© Elyes Fakhfakh lors d'un discours devant l'Assemblée tunisienne, le 26 février 2020. Zoubeir Souissi / REUTERS
Choisi en février pour diriger un gouvernement de coalition, le chef du gouvernement tunisien Elyes Fakhfakh,a présenté sa démission mercredi au président Kaïs Saïed, ont indiqué deux sources officielles, après un bras de fer avec le parti d'inspiration islamiste Ennahdha qui compte cinq ministres au gouvernement.
Ennahdha avait relancé de façon pressante cette semaine ses appels à changer de gouvernement, mettant en avant les soupçons de corruption pesant sur le Premier ministre. Le président dispose désormais d'une semaine pour désigner un nouveau Premier ministre.
Le désormais ex-premier ministre, précipité vers la sortie par des adversaires politiques, est sous le coup d'une enquête pour conflit d'intérêts.
Le Premier ministre. M. Fakhfakh est sous le coup d'une enquête pour conflit d'intérêts, accusé depuis fin juin de ne pas avoir cédé la gestion de ses parts dans une entreprise d'assainissement ayant remporté des marchés publics ces derniers mois.
Il avait été désigné par le président Kais Saied après l'échec, l'automne dernier, d'Ennahdha à rassembler une majorité autour d'un Premier ministre de son choix. Selon la présidence, et d’après les articles 89 et 98 de la Constitution, le président, après consultation des différents partis a désormais 10 jours pour nommer une personnalité à même de gouverner le pays, qui aura elle-même un mois afin de convaincre la majorité absolue des députés d'approuver son équipe.
Une fois la personnalité proposée, celle-ci aura un mois pour obtenir le vote de confiance du Parlement. Délai renouvelable une fois. En cas d’échec, le président pourrait dissoudre le Parlement et convoquer des élections législatives anticipées cet automne.
Africa24monde avec RSA