
Présidentielle 2025 : la "raison nègre"de Achille Mbembe !
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© Le président russe Vladimir Poutine lors du Forum économique de l'Est à Vladivostok, le 5 septembre 2025 dans l'Extrême-Orient russe ( POOL / Alexander KAZAKOV )
« Si des troupes quelles qu’elles soient y apparaissent, surtout maintenant au moment où des combats sont en cours, nous partirons du principe qu’elles seront considérées comme des objectifs à détruire » par l’armée russe, a déclaré Vladimir Poutine lors d’un Forum économique de l’Est à Vladivostok.
Au lendemain d’une réunion des alliés européens de Kiev consacrée aux garanties de sécurité, le président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine, a mis en garde les forces occidentales de la coalition des volontaires. « N’importe quelle force armée occidentale » en Ukraine serait considérée comme une « cible légitime » pour l’armée russe, a-t-il dit. « Et si des décisions sont prises qui mèneront à la paix, à une paix durable, alors je ne vois tout simplement pas l’intérêt de leur présence [sur le territoire ukrainien] », a ajouté Vladimir Poutine, en appelant à ce que « personne ne doute que la Russie respecte pleinement » les futures garanties de sécurité pour l’Ukraine.
Vingt-six pays, essentiellement européens, se sont engagés à Paris à contribuer aux garanties de sécurité pour l'Ukraine afin d'empêcher une potentielle nouvelle attaque de la Russie, après l'entrée en vigueur d'une cessation des hostilités qui demeure hypothétique.
Vingt-six pays se sont « engagés », jeudi 4 septembre, à participer à une « force de réassurance » dans le cadre d’un futur cessez-le-feu en Ukraine, en déployant des troupes sur place ou en étant « présents sur le sol, en mer ou dans les airs », a annoncé Emmanuel Macron.
Le public du forum économique de Vladivostok a applaudi à tout rompre, les responsables et les chefs d'entreprise russes saluant apparemment la menace de « détruire » les troupes occidentales.
Et cela survient juste un jour après que les alliés de Kiev, la soi-disant Coalition des volontaires, ont promis une « force de réassurance » d'après-guerre pour l'Ukraine.
Son porte-parole, Dmitri Peskov, a estimé que "les contingents militaires européens et américains" ne "peuvent absolument pas" faire partie des garanties de sécurité pour l'Ukraine. Il a souligné que les intérêts de la Russie doivent aussi être pris en compte. Il a également accusé les Européens d'"entraver" le règlement du conflit.
Africa24Monde (avec Reuters)