
Présidentielle 2025 : la "raison nègre"de Achille Mbembe !
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© Des centaines de manifestants en colère ont incendié mardi, 9 août, le Parlement népalais
Des centaines de manifestants ont incendié mardi le Parlement népalais, dans la foulée de la démission du Premier ministre, au lendemain de manifestations contre le blocage des réseaux sociaux et la corruption qui ont fait au moins 19 morts.
Le Népal a sombré dans le chaos, submergé par la colère de la population
Reflet d’une profonde colère sociale, la mobilisation des étudiants s’est cristallisée par la suspension des réseaux sociaux, le 4 septembre, puis par des tirs à balles réelles de la police sur les manifestants, le 8 septembre. Mardi, le premier ministre a présenté sa démission, alors que les manifestants prenaient d’assaut des lieux de pouvoir.
Une révolte éclair dont l’issue est encore incertaine secoue le Népal. Vingt-quatre heures après le début de manifestations d’étudiants, le premier ministre, le communiste Khadga Prasad Sharma Oli, a été contraint à la démission, mardi 9 septembre, chassé par la rue. Il n’a pas été remplacé et une impression de vacance du pouvoir flotte sur le petit pays himalayen de 30 millions d’habitants.
Katmandou et sa vallée ont été le théâtre, toute la journée, de très violentes protestations. La plupart des lieux de pouvoir ont été pris pour cible, incendiés ou dégradés, des ministres agressés. L’aéroport a été fermé et tous les vols internationaux ont été suspendus.
Un groupe de protestataires a réussi à s'emparer des armes à feu de policiers chargés de protéger le complexe gouvernemental de Singha Durbar. Le domicile du Premier ministre, âgé de 73 ans, a lui aussi été incendié.
A la mi-journée, le chef du gouvernement a annoncé sa démission "afin que des mesures puissent être prises en vue d'une solution politique", a-t-il écrit dans une lettre au président népalais.
La veille, la police avait ouvert le feu sur des étudiants et des lycéens descendus pacifiquement dans la rue pour dénoncer la corruption généralisée et le népotisme qui gangrène le monde politique népalais depuis des années. Le bilan est lourd : 19 morts, plus de 400 blessés.
Par Africa24monde et Regard Sur l'Afrique