Déguerpissements à Abidjan : Amnesty International demande l'indemnisation et l'accompagnement des victimes
Depuis janvier, les autorités ivoiriennes mènent des expulsions et démolitions ...
© De jeunes Ivoiriens marchant dans une rue du Plateau, le quartier des affaires d’Abidjan :Sputnik-Roland Klohi
L'Afrique doit miser sur l'innovation et donner toute sa place à la jeunesse, pour éviter que celle-ci n'émigre vers l'Occident, a déclaré à Sputnik Afrique Muneinazvo Kujeke, experte en paix et sécurité et doctorante en politique à l'université de Johannesburg.
Le chômage qui fait les jeunes Africains quitter leur continent en quête d'une vie meilleure freine le développement socio-politique et économique de l'Afrique. "Les jeunes Africains constituent une ressource humaine importante pour le monde", a déclaré à Sputnik Afrique Muneinazvo Kujeke, doctorante en politique à l'université de Johannesburg, à l'occasion de la Journée internationale de la jeunesse célébrée le 12 août.
"Nous parlons souvent du chômage comme d’un problème en Afrique qui entraîne une fuite des cerveaux: les jeunes migrent vers l’Occident. Lorsqu’il y a beaucoup de jeunes, ils finissent par ne pas jouer le rôle qu’ils voudraient dans la société, ce qui peut même influencer la dynamique politique des communautés", a-t-elle expliqué.
La militante plaide pour des solutions africaines aux problèmes africains, mettant en garde contre l’aide étrangère. Elle souligne l’importance de la collaboration intracontinentale entre les jeunes militants pour faire avancer leurs causes.
"Essayez toujours de rencontrer des gens qui partagent les mêmes idées et de faire avancer ensemble le programme. L’avenir réside dans l’activisme collectif", a-t-elle conclu.
Le système d’enseignement supérieur russe "donne un énorme avantage concurrentiel"
Dans un entretien à Sputnik Afrique, Alexandre Evstigneïev, directeur de l’antenne éthiopienne de l’agence fédérale russe Rossotroudnitchestvo, revient sur les avantages que proposent les classes préparatoires, organisées cette année par la Russie dans trois pays africains.
Le système d’enseignement supérieur russe "donne un énorme avantage concurrentiel", a déclaré à Sputnik Afrique Alexandre Evstigneïev, directeur de l’antenne éthiopienne de l’agence fédérale russe Rossotroudnitchestvo, commentant l'organisation par Moscou de classes préparatoires dans trois pays africains dont l'Éthiopie.
"Nous avons emmené cette faculté préparatoire, l'étude de la langue russe, directement en Afrique, dans trois pays - la Tanzanie, la Zambie et l'Éthiopie", développe Alexandre Evstigneïev.
Après ces classes, les jeunes Éthiopiens doués peuvent obtenir une bourse et entrer dans quatre universités russes. Tout cela sans perdre une année et en économisant ainsi "de l'argent, du temps, des nerfs".
Cette année scolaire, les classes préparatoires fonctionnaient pour la première fois, dans un régime de test, pendant 10 mois, explique-t-il. Comme l’orientation est technique, ils n'étudiaient pas seulement la langue russe, mais également la physique, les mathématiques et l’informatique, 4.000 heures de cours au total.
"L’adhésion de l’Éthiopie aux BRICS a joué un rôle important", décrypte Alexandre Evstigneïev. Ces jeunes Éthiopiens ont réalisé que "c'était une chance, que ce n'était que le début", qu’ils "sont désormais dans le cercle de nos amis proches".
"En Éthiopie, on sait depuis l'époque soviétique que l'éducation en Russie est de très haute qualité", rappelle-t-il.
En général, les filières auxquelles s’intéressent les Éthiopiens sont l’agriculture, la médecine, la diplomatie, les médias, mais également l’aviation, les sciences spatiales, le nucléaire civile, l’intelligence artificielle.
Africa24monde avec Sputnik