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© L’OMS prise la main dans le sac en Éthiopie.. illustration
En Éthiopie, alors que l’armée nationale continue ses avancées dans la sécurisation de la région du Tigré, un fait assez surprenant vient quand même s’afficher sur la toile.
L’armée éthiopienne a accusé le directeur général de l’OMS (Organisation mondiale de la Santé), Tedros Adhanom Ghebreyesus, d’être le parrain de la guerre au Tigré.
Ghebreyesus est un ancien ministre de la Santé 2005-2012, puis des Affaires étrangères 2012-2016. C’est un dirigeant du Front de libération du peuple du Tigré (FLPT).
Le FLPT a relancé la rébellion, le 4 novembre 2020. L’armée éthiopienne s’est immédiatement lancée dans une opération de sécurisation.
Selon le chef d’état-major éthiopien, le général Berhanu, Tedros Adhanom Ghebreyesus aurait entrepris des démarches auprès de divers États africains pour armer des petits groupes de la rébellion. Il aurait obtenu l’aide de l’Égypte pour approvisionner les combattants du Front de libération du peuple du Tigré.
Si le directeur général de l’OMS, en pleine crise de pandémie liée au Covid-19, est accusé d’être celui qui se cache derrière le conflit tigréen, éclaircit pas mal de points.
À la base, Washington veut absolument empêcher les pays de l’Afrique de l’Est de se développer. Il se focalise sur l’Éthiopie et le fameux projet de barrage de la Renaissance, très controversé aux yeux des États-Unis, car ce barrage développerait considérablement l’Afrique de l’Est en entier. Washington met donc la pression sur certains pays où Israël aurait une certaine présence.
Le fait de faire éclater un conflit dans la région du Tigré, pourrait en arranger plus d’un. D’une part, Israël se frotte les mains, car il peut fournir l’armement nécessaire pour alimenter ce conflit et tenter de faire tomber le Premier ministre éthiopien, et d’autre part, Washington donne un coup de main au directeur de l’OMS pour financer ce petit groupe de séparatiste, via l’Égypte. La question serait : est-ce que l’Égypte participe réellement au plan qu’imposent Washington et Israël contre l’Éthiopie ?
Le fait d’impliquer l’Égypte était aussi un plan de Washington. Une déstabilisation complète de la Corne de l’Afrique bénéficierait à Washington, Israël et même la France. En effet, Paris tente d’avoir un certain contrôle des côtes de l’Afrique de l’Est. Tel-Aviv continue de vendre des armes et Washington finance ceci via des organes comme l’OMS ou d’autres ONG.
Mais bien sûr, ce genre de financement ne se fait pas avec l’argent du contribuable américain, mais avec le portefeuille même puisé dans les caisses des États africains. Rappeler vous, les fameux 335 millions de dollars puisés dans les caisses du Soudan pour garantir la sortie de la liste des États qui soutiendraient le terrorisme. Cette somme pourrait tout à fait faire l’affaire et armer les séparatistes dans la région du Tigré.
L’armée éthiopienne continue tout de même ses avancées, et continue aussi à remonter la piste. Depuis le début du conflit, le fait de voir ces séparatistes attaqués des bases militaires fédérales à bien démontrer que ce groupe était bien financé depuis l’extérieur et qu’il avait aussi comme but de déstabiliser entièrement l’Éthiopie, mais aussi la région tout entière. Ce qui fait que le gouvernement éthiopien a immédiatement lancé l’assaut. Ou sinon, ce conflit ne pouvait seulement aboutir à une réelle catastrophe. Les habitants du Tigré sont poussés à l’exode massif compte tenu de la situation et des nombreux appels du gouvernement éthiopien, pour que les séparatistes ne s’en prennent pas aux civils pour ensuite faire porter le chapeau à l’armée éthiopienne. Car, ce genre de scénario se produit souvent sur le continent africain. Des cas similaires avaient eu lien au Cameroun et aussi au Mali. Des terroristes avaient enfilé des uniformes de l’armée pour ensuite procéder à des massacres dans certaines villes pour ensuite faire passer la vidéo sur les réseaux sociaux, et les médias mainstream font le reste.
Addis-Abeba a bien cerné les pièges tendus par l’Occident et est bien décidé à ne pas tomber dedans tout en brisant aussi le silence et en dénonçant les exactions des Occidentaux.
Africa24monde avec Presstv