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© Selon une "note écrite" du ministre français des Affaires étrangères, transmise à des journalistes
L'Algérie aurait donné un délai de 48 heures à 12 diplomates français pour quitter son territoire, ont rapporté, lundi, des médias français, citant comme source unique : une "note écrite" du ministre français des Affaires étrangères, transmise à des journalistes.
Ni la diplomatie algérienne, ni le Quai d'Orsay n'ont communiqué par les canaux officiel les détails et les motifs de cette décision.
Toutefois, selon, toujours, la presse française, elle serait "une réponse à l’arrestation de trois ressortissants algériens [dont un agent consulaire] soupçonnés de faits graves sur le territoire national français".
Les autorités algériennes avaient vigoureusement réagi à cette arrestation, samedi, auprès de l'ambassadeur de France à Alger.
"Si la décision de renvoyer nos agents était maintenue, nous n’aurons d’autre choix que d’y répondre immédiatement", a prévenu Barrot, dans sa "note" aux journalistes.
Pour rappel, l’Algérie et la France ont traversé, pendant huit mois, une crise diplomatique inédite.
En effet, les relations entre les deux pays se sont dégradées, l'été 2024, sur fond de reconnaissance par Paris de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental. En réaction, l’Algérie a retiré son ambassadeur à Paris et le président Tebboune a annulé un déplacement en France, prévu initialement en septembre 2024.
Plus récemment, l’emprisonnement de l’écrivain algéro-français, Boualem Sansal, a compliqué davantage la situation, tout comme le refoulement de migrants en situation irrégulière visés par des obligations de quitter le territoire français, dont l'influenceur algérien Doualemn.
Ces deux affaires ont suscité la colère de plusieurs ministres français, dont Bruno Retailleau (Intérieur) et Jean-Noël Barrot qui menaçaient de recourir au "rapport de force".
Les autorités françaises ont même décidé de restreindre l’accès au territoire français de certains responsables algériens pour "défendre les intérêts des Français".
Un début d'apaisement est ensuite intervenu avec l'appel téléphonique Macron-Tebboune, à l'occasion de l'aïd el-Fitr, fin mars, suivi d'une visite à Alger du ministre français de l'Europe et des Affaires étrangères, le 6 avril courant, marquant "une nouvelle phase dans une relation d’égal à égal" entre la France et l’Algérie.
Reçu par le chef de l'Etat algérien, le chef de la diplomatie française a affirmé que les deux pays avaient "décidé de tourner la page".
Toutefois, selon la diplomatie algérienne, l'arrestation d'un cadre consulaire à Paris est venue "torpiller" les récents progrès diplomatiques entre les deux pays.
Africa24monde avec AA