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© Le président vénézuélien Nicolas Maduro
Le président Maduro accuse l’île caribéenne de « gestes hostiles » en accueillant un destroyer américain pour des manœuvres militaires.
Le Venezuela a annoncé lundi la suspension de ses accords de coopération énergétique avec Trinité-et-Tobago, après l’arrivée d’un navire de guerre américain dans ce pays insulaire des Caraïbes.
Lors de son émission télévisée hebdomadaire lundi soir, le président vénézuélien Nicolas Maduro a déclaré que Trinité-et-Tobago était devenue le « porte-avions de l’empire américain » en accueillant l’USS Gravely pour des exercices militaires. Il a ajouté que son gouvernement n’avait pas d’autre choix que de se retirer des accords signés avec Port of Spain il y a dix ans.
L’annonce de Maduro est intervenue après que la vice-présidente et ministre des Hydrocarbures, Delcy Rodriguez, a appelé à la résiliation d’un accord de 2015 autorisant l’exploration conjointe de gaz naturel entre les deux pays.
Le destroyer américain est arrivé dimanche dans la capitale de Trinité-et-Tobago, alors que l’administration Trump intensifiait la pression militaire sur le Venezuela et le gouvernement de Maduro.
Des responsables de Trinité-et-Tobago et des États-Unis ont déclaré que le navire resterait à quai jusqu’à jeudi afin de permettre aux deux nations de mener des exercices d’entraînement conjoints.
Caracas a dénoncé à plusieurs reprises la présence militaire croissante des États-Unis dans les Caraïbes, la qualifiant de menace pour la souveraineté du Venezuela.
Trump dément l’envoi de bombardiers B-1 américains près du Venezuela
- « Mais nous ne sommes pas satisfaits du Venezuela pour beaucoup de raisons, la drogue en fait partie », déclare le président américain.
Le président Donald Trump a dementi jeudi un article affirmant que les États-Unis envoyaient des bombardiers B-1 près du Venezuela afin d’accroître la pression militaire américaine.
« Pas exact. Non, c’est faux, » a déclaré Trump aux journalistes à la Maison-Blanche lorsqu’on l’a interrogé au sujet du reportage du Wall Street Journal, qui affirmait que l’US Air Force avait fait voler des B-1 près du Venezuela.
« Cela dit, nous ne sommes pas contents du Venezuela pour de nombreuses raisons, la drogue en est une, mais ils envoient aussi leurs prisonniers dans notre pays depuis des années sous l’administration Biden » a ajouté Trump.
Par ailleurs, le chef du Pentagone, Pete Hegseth, a récemment annoncé que son département formait une force opérationnelle conjointe opérant dans la zone de responsabilité du Commandement Sud des États-Unis (SOUTHCOM) pour cibler les organisations de trafic de drogue.
Depuis le mois dernier, les États-Unis ont mené au moins neuf frappes en mer des Caraïbes contre des embarcations accusées de transporter des stupéfiants en eaux internationales, au large des côtes vénézuéliennes.
Trump a indiqué que son administration informerait le Congrès des opérations menées contre les cartels liés au Venezuela.
« Eh bien, je ne pense pas que nous allons nécessairement demander une déclaration de guerre. Je pense que nous allons simplement tuer les gens qui apportent de la drogue dans notre pays, d’accord ? Nous allons les tuer, » a-t-il ajouté.
Le représentant Gregory Meeks a formellement demandé jeudi la tenue d’une audition urgente pour examiner les frappes militaires « non autorisées » menées par l’administration Trump dans les régions des Caraïbes et du Pacifique.
Africa24monde avec AA