
Présence militaire française en Afrique : le problème ne se limite pas au Niger
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© Les USA menacent l’Algérie par Maroc interposé?
Deuxième exercice aéronaval US/Maroc, en l'espace d'à peine une semaine aux portes de l'Algérie ! L’US Navy et la frégate de la Marine Royale marocaine ont mené le 15 septembre 2020 un exercice naval conjoint au large des côtes marocaines alors qu'en juillet on parlait déjà de Ksar Sghir comme étant une base militaire américaine en devenir! le 8 septembre, un premier exercice de nature quasi identique s'était déroulé au sud de la Méditerranée, plus près des frontières algériennes, là encore impliquant les unités aéronavales US/OTAN/Maroc.
Selon les forces navales américaines Europe-Afrique, la base expéditionnaire maritime USS Hershel «Woody» Williams (ESB 4) a participé à l'exercice d'entraînement au pistage avec la frégate de classe Floréale de la marine Royale marocaine. Tout lecteur non averti verrait à travers ces termes barbares rien de plus qu'un bâtiment de guerre et pourtant USS Hershel qui attendait dès le mois d’août son heure pour quitter Naple à destination du Maroc est presque un centre de commandement naval conjoint.
«Dans cet environnement maritime complexe (africain, NDLR), un navire comme celui-ci permet de projeter sa puissance avec une présence persistante», déclarait en août le vice-amiral Gene Black, commandant de la 6e flotte américaine, dans un communiqué. «Le navire est idéal pour les missions dans ce théâtre, car il peut facilement s'intégrer avec les Marines et nos alliés et partenaires dans bon nombre de nos opérations dans toute la région à différents niveaux de complexité.
D'ailleurs l'info affirme que le navire de guerre marocain a travaillé avec "le Centre régional des opérations maritimes pour suivre Hershel «Woody» Williams et simuler une interception au large des côtes marocaines". Cela veut dire très clairement que le Maroc vient d'intégrer le commandement aéronaval US en prévision des guerres à venir, sans pourtant le reconnaître clairement.
D'où cette expression très bizarre "scénario d'homme à la mer simulés" qui apparaît juste aux côtés des exercices de connexion entre navires et hélicoptère et qui semble cacher une opération de débarquement simulée :" L'exercice comprenait également des scénarios d'homme à la mer simulés et des liens de communication entre les deux navires et un hélicoptère MH-60S, affecté à l'Escadron de combat d'hélicoptères de la mer (HSC) 28.
Les marins américains avec HSC-28 et les Marines américains avec II Marine Expeditionary Force (II MEF ), embarqués à bord du Hershel «Woody» Williams, ont exécuté des opérations aériennes à l'appui de l'exercice, fournissant des communications, des images visuelles et un soutien aux opérations de recherche et de sauvetage".
En effet le mot est bien lâche à la fin de l'info : " Cet exercice fait suite à la participation du Maroc à une mission d’interopérabilité aérienne le 7 septembre. Quatre F-16 de l’armée de l’air marocaine ont participé à une évolution de la formation aux côtés de l’US Air Force B-52H Stratofortresses et du destroyer lance-missiles Arleigh-Burke USS Roosevelt (DDG 80) dans le sud de la mer Méditerranée".
Mais "interopérabilité" contre qui? «cette marine qui a vécu, à travers notre glorieuse histoire, son âge d'or, était incontestablement la première puissance navale et constituait une force redoutable en mer Méditerranée, affirmait le chef d'état-major algérien, Saïd Changriha, fin aôut à oran
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