La situation sécuritaire en Afrique de l’Ouest, notamment face à la montée du terrorisme, est au centre des discussions lors de la 43ème réunion ordinaire des Chefs d’Etat-major des armées des pays membres de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), qui se tient à Abuja. Ce comité se réunit pendant trois jours afin d’examiner les implications sécuritaires liées aux récents retraits du Burkina Faso, du Mali et du Niger de la CEDEAO, selon un communiqué de l’organisation régionale.
Au programme de cette rencontre, figurent des échanges sur les défis sécuritaires découlant de ces départs ainsi que sur les engagements en cours concernant la Brigade antiterroriste de la Force en attente de la CEDEAO. Les représentants se pencheront également sur les missions de la CEDEAO en Gambie et en Guinée-Bissau, visant à soutenir la stabilisation dans ces pays.
Lors de la cérémonie d’ouverture, plusieurs personnalités ont pris la parole, dont le ministre nigérian de la Défense, Mohammed Badaru Abubakar, qui a insisté sur l’importance d’une coopération renforcée pour améliorer les capacités de défense régionales face aux menaces sécuritaires croissantes.
Dans son discours, l’Ambassadeur Abdel-Fatau Musah, Commissaire aux Affaires politiques, à la paix et à la sécurité de la CEDEAO, a souligné que la sécurité régionale est actuellement marquée par une intensification des activités des groupes terroristes, des extrémistes violents et de la criminalité transnationale organisée.
Cette réunion survient quelques semaines après le retrait définitif, en janvier dernier, du Niger, du Burkina Faso et du Mali de la CEDEAO, après une procédure d’un an, conformément aux textes de l’organisation régionale. Les conséquences de ces départs, ainsi que les défis sécuritaires qui en résultent, restent au cœur des préoccupations de cette rencontre.
Africa24monde avec sahel-intelligence par Karol Biedermann