Elections municipales « Arrêtons de faire d’Antananarivo un théâtre de conflit » dixit Andry Rajoelina
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© Le président iranien Ebrahim Raisi avec les membres de sa délégation
Protégé de l’ayatollah Ali Khamenei, Ebrahim Raisi était en viste en Azerbaïdjan oriental pour inaugurer un barrage. Le président de l’Iran, Ebrahim Raïssi, se trouvait à bord d’un hélicoptère ce dimanche 19 mai, qui a été victime d’un accident, la télévision d’Etat évoquant un « atterrissage brutal ».
La mort du dirigeant a été annoncé, ce lundi 20 mai par les médias d’Etat. L’agence de presse officielle Irna a indiqué que le ministre des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, figurait aussi parmi les passagers de l’appareil, avec le gouverneur de la province et le principal imam de la région. Les corps des victimes ont été récupérées par les autorités dans la matinée.
« Le grand esprit du président populaire et révolutionnaire d’Iran a rejoint le royaume suprême », a indiqué l’agence officielle Irna, en saluant « le martyre » des victimes. « Le président du peuple iranien, travailleur et infatigable, (...) a sacrifié sa vie pour la nation », a confirmé le gouvernement quelques minutes après.
À 63 ans, Ebrahim Raisi était considéré comme un ultraconservateur, il avait été élu le 18 juin 2021 dès le premier tour du scrutin et faisait partie de ceux "préparés" pour succéder au Guide suprême.
Où l'accident a-t-il eu lieu ?
La disparition de l'hélicoptère est donc survenue sur le chemin du retour, dans la province de l'Azerbaïdjan oriental. L'accident a depuis été localisé dans la forêt de Dizmar, près de la ville de Varzaghan. La particularité de cette zone est qu'elle est montagneuse et donc difficile d'accès.
Un convoi de trois hélicoptères transportait l’importante délégation présidentielle. Or seulement deux d’entre eux ont atterri à Tabriz, au nord ouest du pays, dans l’après-midi. Le président se trouvait dans la troisième, qui a totalement brûlé, a annoncé une autre source à Reuters. L’agence de presse officielle Irna a indiqué que le ministre des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, figurait aussi parmi les passagers de l’appareil, avec le gouverneur de la province et le principal imam de la région. Les corps des victimes ont été récupérées par les autorités dans la matinée.
Qu'est-il prévu en cas de disparition ?
La disparition momentanée ou la mort de Raïssi, en tant que président de la République, sont bien entendu prévues par les textes. Ainsi, l’ l’article 131 du texte de la Constitution iranienne dispose qu’"en cas de décès, de révocation, de démission, d'absence ou de maladie de plus de deux mois du président de la République (...), le premier vice-président de la République sous réserve de l'accord du Guide, prend en charge les pouvoirs et les responsabilités du président". C'est donc Mohammad Mokhber qui sera au pouvoir, avant l'organisation d'une nouvelle élection présidentielle.
Pendant cette période de transition, "un conseil composé du président de l'Assemblée, du chef du pouvoir judiciaire et du premier vice-président de la République est tenu de prendre les dispositions" avant la tenue d'une nouvelle élection présidentielle dans un délai maximal "de cinquante jours".
La possible mort du Président iranien relance les craintes de Troisième Guerre Mondiale
Selon nos informations, bien évidemment, tout le monde pense à un attentat maquillé en accident, organisé et perpétré par le Mossad et la CIA, même si rien ne permet de le confirmer aujourd’hui. Dans tous les cas, ces morts suspectes ravivent les craintes de déflagration mondiale pour la défense des intérêts du suprémacisme sioniste.
Les réactions à la mort de Raïssi dans le crash de son hélicoptère
"Le grand esprit du président populaire et révolutionnaire d'Iran a rejoint le royaume suprême", a indiqué l'agence officielle Irna, en saluant "le martyre" des victimes.
Par Africa24monde avec Regard Sur l'Afrique