
L’Égypte et la Tunisie rejettent toute mesure visant le déplacement du peuple palestinien
Les chefs des diplomaties égyptienne et tunisienne, réunis au Caire le 3 mars, ont ...
© Le ministre des Affaires étrangères, Badr Abdelatty en réunion avec les membres du Congrès américain.
Le chef de la diplomatie a insisté sur la nécessité de poursuivre l'acheminement de l'aide humanitaire à un rythme plus accéléré, et de créer un Etat palestinien indépendant selon la solution des deux Etats.
L’Egypte est en train d’élaborer un plan global pour la reconstruction de Gaza sans le déplacement des palestiniens, en coordination avec l’Autorité palestinienne, les pays arabes et islamiques et avec le soutien de la communauté internationale, a affirmé le ministre des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, dimanche 16 février à une délégation du Congrès américain.
Cette rencontre s'inscrit dans le cadre du dialogue permanent entre l'Egypte et le Congrès américain visant à consolider les relations et à échanger les points de vue sur la situation au Proche-Orient, affirme un communiqué du ministère des Affaires étrangères,
Au cours de la rencontre, Abdelatty a réaffirmé la position inaliénable de l’Egypte sur la cause palestinienne, soulignant les efforts déployés par Le Caire pour appliquer l'accord de cessez-le-feu et d'échange des otages et des prisonniers à Gaza dans ses trois phases en coopération avec le Qatar et les Etats-Unis.
Le chef de la diplomatie a insisté sur la nécessité de poursuivre l'acheminement de l'aide humanitaire à un rythme plus accéléré, compte tenu de la détérioration des conditions de vie à Gaza et de créer un Etat palestinien indépendant selon la solution des deux Etats.
La réunion a également été l'occasion d'un échange de points de vue sur l'évolution de la situation dans la région notamment au Liban. Abdelatty a ainsi souligné l'importance d'un retrait total et inconditionnel d'Israël du Sud-Liban.
Le plan égyptien de reconstruction de Gaza vient en réponse aux ambitions du président américain, Donald Trump de faire de Gaza la « Côte d'Azur du Moyen-Orient », en déplaçant ses 2,4 millions d'habitants vers la Jordanie et l'Egypte. Un plan catégoriquement refusé par les deux pays et considéré par la communauté internationale comme une violation flagrante du droit international, mais salué par le gouvernement israélien.
Africa24monde avec Ahraminfo