Moscou dévoile des détails sur le départ de Bachar el-Assad de son poste présidentiel
Le Président syrien a quitté tant son poste que son pays après avoir ...
© Oriol Junqueras, Josep Rull, Jordi Sànchez et Jordi Turull, incarcérés non loin de Madrid, assistent au parlement espagnol, mai 2019. Photo: Lavanguardia
En Espagne, quatre députés indépendantistes catalans( Oriol Junqueras, Josep Rull, Jordi Sànchez et Jordi Turull) emprisonnés pour leur rôle dans l'organisation du référendum de 2017 viennent d'être suspendus par le Congrès.
Élus lors des dernières législatives d'avril, ils n'ont pu siéger qu'une fois, le 14 mai, et leur suspension annoncée ce vendredi a provoqué de nombreuses réactions chez les politiques catalans en campagne.
Depuis la constitution du bureau du Parlement mardi dernier, les membres de l'opposition de droite avaient réclamé à sa présidente, la socialiste Meritxell Batet, de suspendre les quatre députés catalans emprisonnés. Après trois jours de consultations juridiques, la présidente du Congreso a tranché.
Du côté des indépendantistes de Junts per Cataluña, Laura Borras dénonce : « Le vote des citoyens a fait de nos compagnons des députés du Congrès, mais l'architecture juridico-institutionnelle de l'État espagnol s'est chargée de les écarter. »
Un député incarcéré également tête de liste aux européennes
À deux jours des élections municipales, régionales et européennes, beaucoup utilisent cette décision pour critiquer leurs opposants. À l'image de Manuel Valls, candidat à la mairie de Barcelone, opposant à l'indépendantisme, que les sondages placent derrière les socialistes. « Je crois qu'il était temps que le bureau du Parlement prenne cette décision, a-t-il déclaré, parce que ce débat durait depuis trop longtemps. »
Pour Diana Riba, de la gauche indépendantiste catalane, le scrutin de dimanche posera aussi problème : « Quand Oriol Junqueras gagnera les élections européennes et sera élu député, que feront-ils ? Ils demanderont au Parlement européen de le suspendre ? »
Député suspendu ce vendredi, le président du parti ERC Oriol Junqueras, incarcéré depuis un an et demi, est également tête de liste aux européennes et devrait être élu ce dimanche, supposant un nouveau casse-tête juridique sans précédent
Par Africa24monde avec RFI
À Lire aussi: Espagne | Leaders catalans jugés à Madrid: inquiétudes sur la teneur du procès