
Tentative de coup d’État au Burkina Faso : 4 officiers interpellés et 2 autres recherchés
Le parquet militaire burkinabé a annoncé mercredi, l’arrestation de quatre ...
© Alain Orounla, ministre de la communication et de la poste et porte parole du gouvernement
Des informations contradictoires ont circulé sur le sujet sur les médias et autres réseaux sociaux. Et dans les discussions, plusieurs béninois et observateurs parlent de « supposée tentative de coup d’état ».
Selon nos sources, des militaires, notamment des hommes de rang ont été arrêtés la semaine dernière. Le haut commandement militaire serait leur cible. L'objectif de ce coup serait de prendre en otage le haut commandement militaire et de montrer qu’il y a malaise au Bénin, informent les mêmes sources. Ils auraient été infiltrés, épiés, surveillés et n’ont pas pu mettre à exécution leur projet avant leur arrestation, apprend-on.
Alain Orounlat, ministre porte-parole du gouvernement s’est prononcé officiellement sur la question pour la prémière fois mercredi 1er juillet 2020, lors du conseil des ministres. Selon le ministre, il y a eu des arrestations. Les personnes arrêtées ont posé des « actes contraires à la paix », a dit le ministre, sur la supposée tentative de coup d’Etat manqué de la nuit du 25 au 26 juin dernier.
Dans ses explications, le porte-parole du gouvernement a confirmé l’arrestation d’une dizaine de personnes, qui ont été présentées à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). A l’en croire, ces personnes ont été arrêtées pour avoir commis des actes jugés contraires à la paix.
Quant à leur implication dans une tentative de coup d’Etat, il dit ne rien y savoir. Selon Alain Orounla, « il appartient au magazine qui a donné cette information de préciser ses sources » afin que l’on puisse situer les responsabilités sur les tenants de cette information. Il est encore trop tôt de lier l’arrestation de ces hommes à une quelconque tentative de coup d’Etat, a expliqué Alain Orounla qui indique laisser la justice aller au bout de l’examen du dossier, afin que chacun soit situé sur les faits reprochés aux personnes arrêtées.
Il faut tenir compte que des civils font partie des personnes interpellées.
Africa24monde avec RSA