
Togo : une ancienne ministre des armées interpellée après avoir appelé à la démission de Faure Gnassingbé
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© Abdelkader Haddad, alias Nacer El Djinn, ancien patron de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).
Abdelkader Haddad, alias Nacer El Djinn, ancien patron de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), a fui l’Algérie à bord d’une patera vers l’Espagne. Cette fuite de l’un des plus importants officiers du renseignement, qui détient tous les secrets de l’État, a créé un séisme sans précédent au sein du régime algérien.
Pour preuve de sa panique, la capitale algérienne est totalement bouclée depuis jeudi matin et le Haut conseil de sécurité s’est réuni en urgence.
L’ancien directeur de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) d’Algérie, Abdelkader Haddad, plus connu sous le surnom de Nasser El-Djinn, s’est évaporé dans la nature. Assigné à résidence depuis son limogeage en mai dernier, le haut responsable aurait réussi, selon des sources concordantes, à échapper à la surveillance de ses gardiens, plongeant les autorités dans l’embarras.
Depuis sa disparition, un dispositif sécuritaire d’ampleur exceptionnelle a été mis en place les 18 et 19 septembre 2025 dans la capitale Alger et ses environs. Postes de contrôle militaires et policiers, fouilles systématiques de véhicules, axes routiers bloqués, et même survols aériens par hélicoptère ont été mobilisés dans ce qui s’apparente clairement à une chasse à l’homme.
Le journal Le Monde décrit la scène comme «une véritable traque au fugitif». Abdelkader Haddad, jadis considéré comme un proche du président Abdelmadjid Tebboune, aurait été détenu auparavant dans les prisons militaires de Blida et Béchar, avant son placement en résidence surveillée. Les raisons officielles de ses poursuites restent floues à ce stade.
De nombreuses sources concordantes affirment que l’ancien patron des renseignements intérieurs algériens (DGSI), limogé en mai dernier, a fui à bord d’une patera, probablement vers l’Espagne. Dans cette nouvelle odyssée spectaculaire, il n’aurait pas embarqué seul à bord de la patera, mais aurait été accompagné par une poignée d’officiers. La date exacte ou supposée de sa fuite n’a pas été précisée, mais si elle remonte à quelques jours, cela signifie qu’il est déjà en lieu sûr, loin de l’Algérie.
Dans la foulée de cette évasion, le président Tebboune a convoqué, le jeudi 18 septembre, une réunion du Haut Conseil de sécurité, instance stratégique en matière de sécurité nationale, soulignant la gravité de la situation.
Par Africa24monde