
Le ministre du Pétrole du Soudan du Sud, Puot Kang Chol, a été arrêté
Le ministre a été arrêté tôt mercredi matin à son domicile ...
© Le 6 juillet 2012, le M23 a attaqué la ville de Bunagana, à moins d'un kilomètre de la frontière avec l'Ouganda et l'a conquise. Photo: illustration
La rébellion du M23(Le mouvement du 23 mars, également appelé M23), est une insurrection armée qui prend corps en avril 2012 à novembre 2013 dans la province du Nord-Kivu, au nord-est de la RDC. Les éléments clés de cette stratégie de rupture sont les suivants : saper et remplacer les autorités locales (coutumières), prendre le contrôle des routes commerciales stratégiques, mettre en place un régime fiscal sophistiqué.
La RDC accuse le Rwanda de soutenir les rebelles du M23, ces allégations sont corroborés par différents rapports d'experts mandatés par l'ONU, les États-Unis et d'autres pays occidentaux.
Les mines de l'est de la République démocratique du Congo produisent des matières premières cruciales telles que l'étain, le tantale et le tungstène, ainsi que d'abondantes quantités d'or. Il semble donc logique de réduire les explications du conflit à l'ambition du M23, et du Rwanda derrière lui, de contrôler directement les mines.
C'est une des phases des conflits armés qui déstabilisent la région du Kivu depuis 2004. Cette mutinerie fait suite à une première rébellion, conduite par Laurent Nkunda et son groupe de rebelles, le Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), de 2004 à 2009.
En avril 2012, des anciens membres du CNDP, intégrés à l'armée régulière, se mutinent contre le gouvernement congolais, accusant Kinshasa de ne pas respecter l'accord du 23 mars 2009. Les mutins forment un groupe de rebelles, appelé Mouvement du 23 Mars (M23). Cette rébellion, majoritairement Tutsi rwandais, va s'emparer de pans du Nord-Kivu, et prend le contrôle de Goma, avant d'être défait par les troupes gouvernementales et les soldats de la MONUSCO, et de se réfugier au Rwanda et en Ouganda. Fin 2013, un accord entre Kinshasa et le M23 visant à démobiliser et amnistier les anciens combattants du M23 est signé à Nairobi. Le mouvement connait toutefois une résurgence à partir de 2021.
"Le M23 n'est qu'un pion du Rwanda", affirme le général Sylvain Ekenge, porte-parole des forces armées de RDC (FARDC). Pour le Rwanda, estime-t-il, "c'est une question de survie économique".
Voici les revendications du M23/Rwanda
L'Est congolais est riche en minerais tels que l'or, le coltan ou l'étain, alors que le Rwanda est un minuscule Etat enclavé doté de peu de ressources naturelles.
Africa24monde Par Tinno BANG MBANG