
Tchad : Haroun Kabadi élu par consensus à la présidence du premier Sénat du pays
Le 7 mars au Tchad, le premier Sénat de l’histoire du pays a choisi son ...
© Gbagbo Laurent est ivoirien, Alassane Ouattara est burkinabé, et Tidjane Thiam est sénégalais - Montage photo
Sciences sans conscience n'est que ruines et larmes. Malheureusement l'histoire risque de se répéter car l'Afrique n'apprend de ses erreurs. Faire la politique autrement sera la clé cette année. La démocratie est la volonté du peuple par le peuple et pour le peuple. Les protagonistes pour ne pas dire les belligérants sont ils prêts à accepter la voix/voie des urnes?
Peut depassionner le débat et être prêt à Servir son pays à une échelle différente de celle du Pouvoir suprême ?
Seuls l'éducation et l'instruction nous sortiront de ce carcan. L'Afrique francophone suit les mêmes erreurs que son colonisateur. Elle sera indépendante un jour, car l'indépendance de son colonisateur a pris 250 ans et elle n'est toujours pas parfaite. Nous avons donc du pain sous la planche afin de corriger notre trajectoire.
Que peut-on dire?
Si Thiam est senegalais Ouattara est burkinabé car sa famille est bien connue à SINDOU. De plus, la prétendue mainmise de ouattara sur le nord du pays est due à la rebellion armée meurtrière à laquelle il a donné caution morale et politique. Depuis 2002, les autres partis sont intimidés au nord et les partisans de SORO GUILLAUME en pays senoufo font l'objet de repressions judiciaire et de diverses tracasseries.
Le 4ème mandat éventuel est illégal et anti constitutionnel comme le 3ème d'ailleurs. M. Ouattara a été "élu" en 2020 avec seulement deux millions de voix pour 30 millions d'habitants et 14 millions de potentiels électeurs, cela reflète qu'il est minoritaire. La liste électorale viciée contient près de deux millions d'électeurs litigieux.
S’il y a bien une élection particulièrement imprévisible sur le continent africain, c’est celle de la Côte d’Ivoire. Malgré la forte possibilité que l’actuel président, Alassane Ouattara, qui a consolidé son pouvoir depuis son premier mandat en cultivant une base solide dans le nord du pays contrairement à ses prédécesseurs, embraye sur un nouveau mandat, le contexte politique reste marqué par de nombreuses incertitudes.
La perspective d’une candidature de Tidjane Thiam est intrigante. Cependant, il risque de souffrir du syndrome que j’appelle « Lionel Zinsou »…un « retour au pays » perçu avec méfiance. Dans le cas de Thiam, certains Ivoiriens pourraient le considérer comme déconnecté des réalités locales, voire comme « trop sénégalais » et pas assez ivoirien, en raison de son ascendance familiale. Cet enjeu d’identité nationale est un sujet récurrent pour les élites de la diaspora dans plusieurs pays africains.
En parallèle, le camp Laurent Gbagbo demeure actif et nourrit une soif de revanche qui ne s’est jamais vraiment éteinte depuis la fin de la crise post-électorale de 2010-2011. Cette résilience du clan Gbagbo rappelle d’ailleurs des dynamiques similaires observées au Kenya, où les luttes entre factions historiques, comme celles entre les Kenyatta et les Odinga, ont façonné la vie politique pendant des décennies.
Dans ce contexte, la Côte d’Ivoire, locomotive économique de l’Afrique de l’Ouest, se retrouve à nouveau à un carrefour historique. Comme l’a montré l’histoire récente d’autres nations africaines, de telles élections ne déterminent pas seulement un futur immédiat, mais redéfinissent aussi le rapport au pouvoir, à l’identité nationale et à la gouvernance. L’issue de ce scrutin aura des répercussions bien au-delà des frontières ivoiriennes, tant sur le plan économique que géopolitique.
Le président Ouattara ainsi que le président Gbagbo devraient tourner la page de 60 années fortement marqué par des conflits et des escalades farouches. Les origines de Monsieur Thiam ne sont pas le hic mais sa nationalité française pourtant la constitution de la 3ème République est claire là-dessus...
Quant à Monsieur Gbagbo,je ne sais pas s'il serait amnistié. Seule l'amnistie peut lui permettre de renaître de nouveau et de voir son patronyme réécrit sur la liste électorale et enfin pouvoir candidater à l'élection présidentielle.
Par Africa24monde et RSA