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Le Mossad a menacé l'ancienne procureure de la CPI pour obtenir l’abandon des ...
© La militante transgenre égyptienne, Malak al-Kashif. © ec-rf.net
Une trentaine d'organisations de défense des droits humains lancent un « appel urgent » pour la libération de Malak al-Kashif. Cette égyptienne est emprisonnée depuis mars dernier pour avoir critiqué le pouvoir. Malak est née homme, mais elle est devenue femme transgenre et beaucoup s'inquiètent de sa détention dans une prison pour hommes.
Malak al-Kashif est arrêtée quelques jours après une catastrophe ferroviaire meurtrière en Égypte. Sur les réseaux sociaux, la jeune égyptienne avait critiqué les autorités de son pays pour leur gestion de l'accident. Mais c'est pour « appartenance à un groupe terroriste » que Malek est poursuivie et maintenue en détention.
Plusieurs organisations, dont la Ligue des droits de l'homme (LDH), se mobilisent pour dénoncer ces accusations et aussi pour alerter sur le cas de cette femme transgenre détenue dans une prison pour hommes.
« Elle se trouve dans une situation dramatique, elle est privée de médicament alors que c'est une femme transgenre qui suit un traitement pour sa transition et qui se retrouve sans surveillance médicale, assure Dalia al-Faghal, militante LGBT égyptienne, aujourd'hui exilée en Europe. De manière générale, les conditions de détention sont totalement inhumaines en Égypte, terrifiantes et traumatisantes. On peut tout à fait redouter qu'elle ait subi des tortures. Et elle a tenté de se suicider. »
Une trentaine d'organisations de défense des droits humains interpellent les pays de l'Union européenne et les rapporteurs spéciaux des Nations unies leur demandant d'intervenir auprès des autorités égyptiennes pour que ces dernières empêchent tout harcèlement sexuel ou traitement humiliant visant Malak al-Kashif.
Par Africa24monde Avec RFI