
L’Égypte et la Tunisie rejettent toute mesure visant le déplacement du peuple palestinien
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© Marine Le Pen, députée du Rassemblement national (RN), parti d'extrême droite français. Photo : AFP
La cheffe de file de l'extrême droite française Marine Le Pen a estimé samedi que la France ne doit "pas partager" sa dissuasion nucléaire.
"La dissuasion nucléaire française doit rester une dissuasion nucléaire française" et "on ne doit pas la partager, on doit encore moins la déléguer", a déclaré Mme Le Pen, en marge du Salon de l'agriculture à Paris.
Elle réagissait aux déclarations du président français Emmanuel Macron qui s'est dit prêt vendredi à "ouvrir la discussion" sur une dissuasion nucléaire européenne, après une demande en ce sens du futur chancelier allemand Friedrich Merz.
La France est l'une des deux puissances nucléaires en Europe avec le Royaume-uni.
Interrogée sur les développements qui ont suivi l'affrontement verbal entre Volodymyr Zelensky et Donald Trump vendredi à Washington, Mme Le Pen a exprimé par ailleurs à cet égard sa "tristesse de l'absence d'une voix forte et indépendante qui devrait être celle de la France".
La cheffe de file des députés du Rassemblement National a jugé "normal" qu'il "puisse y avoir des frictions" entre deux dirigeants politiques, tout en reconnaissant que la publicité de ces échanges a "pu entraîner une émotion légitime".
"C'est un chemin difficile de construire la paix" et "ce serait dommage de considérer que, parce que ce moment est difficile, il rompt tout espoir d'arriver à une paix", a-t-elle ajouté.
La leader du parti d'extrême droite a aussi jugé que "ceux qui disent que les États-Unis ne sont pas des alliés" n'étaient "pas raisonnables". "Evidemment que les États-Unis (sont) un allié de la France", a-t-elle dit.
"Est ce qu'on sort de l'Otan ? Non, bien sûr, tout ça, ceux qui disent cela ne sont pas des gens raisonnables", a-t-elle ajouté.
Devant le spectaculaire rapprochement des Etats-Unis de Donald Trump avec la Russie, le futur chancelier allemand Friedrich Merz a jugé nécessaire que l'Europe se prépare "au pire scénario" d'une Otan dépourvue de la garantie de sécurité américaine, y compris nucléaire.
Africa24monde avec AFP