Jack Ma, le fondateur d'Alibaba disparu depuis octobre 2020, réapparaît en public
Le fondateur du géant du commerce en ligne Alibaba, Jack Ma, est réapparu pour la ...
© Manifestation dans l'État du Minnesota (États-Unis) le 30 juin après la mort du musicien éthiopien Haacaaluu Hundeessaa à Addis Abeba. Stephen Maturen / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via
La Commission des droits humains « s'alarme profondément » d'un « usage excessif de la force » par les autorités dans la région Oromia. Plusieurs sources font état de morts depuis le début de la semaine lors de manifestations réprimées. Tout est parti d'informations alarmistes sur l'état de santé d'un des opposants au Premier ministre Abiy Ahmed.
Jawar Mohammed a été arrêté fin juin. C'était au moment de la mort du célèbre chanteur oromo, Haacaaluu Hundeessaa, assassiné dans la capitale. Sa mort avait déclenché des manifestations de colère dans sa région d'origine. Depuis, Jawar Mohammed est maintenu en détention, accusé d'avoir voulu organiser des assassinats d'officiels de l'État régional de l'Oromia.
La police enquête. Il a fait plusieurs apparitions devant les tribunaux à Addis-Abeba. Lors de la dernière il s'est plaint d'être malade. Une information d'ailleurs confirmée par son avocat.
C'est alors que des habitants de plusieurs villes de l'immense région Oromia sont descendus dans les rues. Certains scandaient « libérez Jawar ». D'après les informations du site Addis Standard, des dizaines de personnes ont été blessées. Il y a eu plusieurs morts d'après des sources hospitalières notamment.
Certains témoins occulaires évoquent des tirs dans le dos, des tirs indiscriminés sur les manifestants. Les autorités régionales, l'armée fédérale ont répondu fermement... sans évoquer d'éventuelles victimes. Elles parlent de tentatives de transformer la région « en zone de guerre ». Des tentatives « étouffées » selon le porte-parole du gouvernement régional qui blâme des « forces de destruction de l'étranger ».
Africa24monde avec RFI