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© Depuis la dernière révision de la Constitution, Ali Bongo, chef de l’État, peut nommer quinze sénateurs. Mike Hutchings/Pool/AFP
Les élections sénatoriales gabonaises se tiennent ce samedi 30 janvier. Les grands électeurs, à savoir les conseillers municipaux et départementaux, vont élire les 52 sénateurs qui siègeront, durant six ans, dans le nouveau Sénat remanié. En effet, les deux principales réformes ont réduit le nombre de sénateurs et autorisé le chef de l’État à nommer certains d’entre eux.
Les élections de ce samedi ressemblent à une formalité pour le Parti démocratique gabonais. Le PDG, parti au pouvoir depuis 52 ans, avait remporté les élections locales d’octobre 2018, boycottées par une partie de l’opposition. Ce sont les conseillers municipaux et départementaux issus de ce scrutin qui éliront, au suffrage universel indirect, les 52 nouveaux sénateurs.
La dernière révision de la Constitution, il y a un mois, permet désormais au chef de l’État d’en nommer quinze. La prochaine législature comptera ainsi, au total, 67 sénateurs.
Le nombre de sénateurs réduit de moitié en 2018
Pour la première fois depuis sa création en 1997, le Sénat gabonais comptera moins de 102 membres. En 2018, une révision de la Constitution a réduit de moitié la chambre haute du parlement.
Enfin, la nouvelle Constitution a fait perdre au président du Sénat le prestige d’assurer seul l’intérim du président de la République en cas de vacance du pouvoir. Désormais, il partagera ces fonctions avec le président de l’Assemblée nationale et le ministre de la Défense.
Africa24monde avec RFI correspondant à Libreville, Yves-Laurent Goma