Émeutes post-électorales au Mozambique : le chef de l'opposition rentre au pays
L’opposant Venancio Mondlane avait fui le Mozambique en octobre, dans la foulée ...
© Bachar el-Assad s’est enfui de Damas dimanche 8 décembre
La Russie a demandé une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU pour lundi. À Damas, les rebelles ont annoncé un couvre-feu de dimanche après-midi jusqu’à lundi à l’aube, quelques heures après avoir pris la capitale aux forces.
Le régime syrien est tombé, Bachar el-Assad s’est enfui de Damas dimanche 8 décembre. L’offensive des rebelles islamistes, conduite depuis le 27 novembre, est venue à bout successivement de chaque ville : Alep, Hama, Homs puis Damas. Elle a été lancée par Hayat Tahrir al-Sham (HTS), un groupe auparavant affilié à Al-Qaïda, depuis son réduit d’Idleb dans le nord-ouest de la Syrie.
Un autre groupe est également à la manœuvre aux côtés du HTS : «l’armée nationale syrienne» (ANS). Elle regroupe entre 50.000 et 100.000 combattants, officiellement sous l’autorité du «gouvernement intérimaire syrien», sis à Gaziantep en Anatolie turque, une émanation politique des rebelles d’abord soutenue par le Qatar, puis la Turquie. L’ANS, lancée en 2017, est issue d’une fusion entre «l’armée syrienne libre», qui regroupait déjà plusieurs factions rebelles, et des groupes islamistes.
La Russie leur a accordé l'asile sur la base de considérations humanitaires, précise la source au sein du Kremlin. Toujours selon elle, la partie russe maintient des contacts avec des représentants de l'opposition armée en Syrie.
Cette dernière a garanti la sécurité des bases militaires et institutions diplomatiques russes sur le territoire syrien.
"La Russie a toujours prôné la recherche d'une solution politique pour résoudre la crise syrienne. Nous partons de la nécessité de reprendre les négociations sous les auspices de l'Onu", a fait valoir la source.
Les évènements en Syrie, signe que la Russie et ses alliés «peuvent être battus», selon Tusk
La chute du président syrien Bachar el-Assad montre que la Russie et ses alliés «peuvent être vaincus», s’est félicité dimanche le Premier ministre polonais Donald Tusk, alors que l’invasion russe en Ukraine voisine se poursuit.
«Les événements en Syrie ont fait prendre conscience au monde une fois de plus, ou du moins il devrait le faire, que même le régime le plus cruel peut tomber et que la Russie et ses alliés peuvent être vaincus», a déclaré Donald Tusk sur le réseau social X.
Africa24monde avec RSA