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© Le Mali a annoncé ce jeudi 14 août l'arrestation d'un Français soupçonné de travailler pour les services de renseignement français.
Le Mali a annoncé ce jeudi 14 août l'arrestation d'un Français soupçonné de travailler pour les services de renseignement français. Le gouvernement a accusé des "États étrangers" d'être derrière une tentative de déstabilisation, alors que des dizaines de militaires, accusés de vouloir renverser le pouvoir, ont été arrêtés ces derniers jours.
Après plusieurs jours de spéculations sur un présumé coup d'État, la junte militaire malienne a annoncé "l'arrestation d'un groupuscule d'éléments marginaux des forces armées de sécurité maliennes" qui cherchait selon elle à "déstabiliser les institutions de la République".
"Ces militaires et des civils" auraient obtenu "l'aide d'États étrangers", accuse le gouvernement malien. "Le complot a été déjoué grâce à l'arrestation des personnes impliquées", a déclaré le ministre malien de la Sécurité, le général Daoud Aly Mohammedine.
Un ressortissant français a été arrêté, soupçonné de travailler "pour le compte des services de renseignement français qui ont mobilisé des dirigeants politiques, des acteurs de la société civile et des militaires", selon la déclaration de la junte malienne. Sa photo a été diffusée, aux côtés de celles des généraux de l'armée. La France n'a pas non plus commenté l'arrestation de l'homme ni les allégations de déstabilisation.
Le ministre Daoud Aly Mohammedine a également confirmé l'arrestation de deux généraux de l'armée, dont le général Abass Dembélé, ancien gouverneur de la région de Mopti, récemment démis de ses fonctions. Au moins 55 militaires auraient été arrêtés selon des sources sécuritaires consultées par l'AFP. "Les enquêtes judiciaires se poursuivent pour identifier d'éventuels complices", indique le gouvernement.
Le général a déclaré qu'une enquête approfondie était en cours pour identifier "d'éventuels complices" et que "la situation était totalement sous contrôle".
Depuis 2012, ce pays sahélien fait face à une profonde crise sécuritaire nourrie notamment par les violences de groupes affiliés à Al-Qaïda et à l'organisation État islamique (EI), ainsi que de groupes criminels communautaires. Elle s'ajoute à une grave crise économique.
La junte, dirigée par le président Assimi Goïta, s'est détournée des partenaires occidentaux, notamment l'ancien colonisateur français, pour se tourner politiquement et militairement vers la Russie au nom d'un souverainisme.
Africa24monde avec TV5Monde