
Début du Sommet mondial des gouvernements mondiaux: la plus grande affluence en 12 ans
Le sommet de cette année explorera les transformations mondiales, en se concentrant sur les ...
© Gaïd-Salah lors d'une de ses nombreuses visites à son mentor émirati. D. R.
« De nombreux éléments laissent penser que les Émirats espionnent l’Algérie depuis longtemps pour le compte d’Israël », relèvent ces sources qui veulent pour preuve des révélations faites par de hauts responsables américains sur la présence d’une collaboration entre Tel-Aviv et Abou Dhabi depuis les attentats de New York, soit depuis deux décennies.
Les sources indiquent que derrière le choix des Émirats d’investir dans les ports à travers le monde se cache, en réalité, une stratégie inavouée. « En Algérie, toutes les statistiques commerciales sont entre les mains des Émiratis qui connaissent ainsi au détail les besoins de l’Algérie et le volume de ses échanges avec ses partenaires. »
« Le rapprochement désormais déclaré d’Abou Dhabi avec Tel-Aviv, sur instigation de Washington, pose le problème de la nature des relations que l’Algérie devra entretenir avec ce pays membre, avec elle, de la Ligue des États arabes et des réajustements nécessaires qui devront être opérés par mesure de sécurité », préconisent les sources qui craignent que « la propension d’autres pays du Maghreb et du Moyen-Orient à pactiser avec le régime occupant n’isole l’Algérie sur la scène régionale et n’affaiblisse sa position en tant qu’acteur majeur dans la région ».
L’Algérie n’a pas encore réagi à l’annonce de l’établissement de relations diplomatiques israélo-émiraties, car un tel chamboulement dans les relations internationales, expliquent les sources, exige que la réaction soit étudiée sous tous les angles, surtout venant de l’Algérie dont le soutien à la cause palestinienne est inconditionnel. »
Africa24monde avec RSA