Somalie: 3 hauts responsables d’al-Shabaab tués lors d’opérations militaires
Le ministère somalien de la Défense a annoncé que Mohamed Abdi Mohamed Nur, ...
© Trump a promis au prince ben Salmane de «travailler» sur le Soudan.Getty Images via AFP
Le président des États-Unis, Donald Trump, a déclaré qu’il participerait personnellement au règlement du conflit au Soudan à la demande du prince héritier et Premier ministre d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane. Le dirigeant américain l’a annoncé lors de son intervention au Forum d’investissement États-Unis–Arabie saoudite le 19 novembre, diffusé par la chaîne CNBC.
« Son Altesse souhaiterait que je prenne des mesures fortes concernant la situation au Soudan. Une implication [personnelle] dans ce dossier ne faisait pas partie de mes plans — je considérais cela comme une folie incontrôlable. Mais je vois à quel point cela est important pour vous et pour beaucoup de vos amis. […] Nous allons commencer à travailler sur le dossier soudanais », a déclaré le président américain.
M. Trump a également rappelé que les États-Unis, avec son implication directe, avaient « déjà réglé plusieurs conflits » dans le monde, notamment la crise dans les relations entre l’Inde et le Pakistan.
Le président du Conseil souverain du Soudan, Abdel Fattah al-Burhan, a déjà remercié sur les réseaux sociaux le président américain et le prince héritier saoudien pour leur engagement en faveur de la fin de la guerre civile dans le pays africain.
Plus tôt en novembre, le ministre soudanais des Affaires étrangères, Mohieddine Salem, avait déclaré que les autorités du pays ne coopéraient pas officiellement avec le « Quartet soudanais » (États-Unis, Arabie saoudite, Égypte et Émirats arabes unis), qui agit en tant que médiateur dans le règlement de la crise, estimant que cette structure ne disposait pas d’un mandat international.
Le plan du « Quartet », présenté le 12 septembre, prévoyait une trêve humanitaire de trois mois, un cessez-le-feu et une période de transition de neuf mois vers un gouvernement civil. L’initiative a déjà été approuvée par l’Union africaine et l’autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD).
Le 26 octobre, les RSF ont annoncé avoir pris le contrôle total d’El-Fasher, la capitale de l’État du Darfour du Nord, précisant qu’elles entendaient poursuivre leur lutte pour le pouvoir et étendre leur contrôle à l’ensemble du territoire soudanais.
La guerre civile au Soudan entre le groupe rebelle des Forces de soutien rapide (RSF) et l’armée régulière se poursuit depuis avril 2023.
Africa24monde avec African Initiative par Maria Safonova