Joe Biden autorise l’Ukraine à utiliser des missiles américaines à longue portée pour frapper la Russie en profondeur
Washington a finalement cédé à une demande faite par Kiev depuis des ...
© Des forces armées maliennes à Gao (Source: État-major des armées maliennes)
«La collaboration avec la Russie en matière de défense a permis au Mali de reprendre le contrôle de ses vastes territoires déjà occupés par les groupes terroristes », a indiqué le chef d’état-major de l’armée de l’air de Bamako lors d’une interview accordée à la chaîne de télévision russe RTVI.
Le général de brigade Alou Boï Diarra a expliqué que le pays a été divisé en deux et qu’environ la moitié du territoire malien a été occupée par des coalitions extrémistes au cours de la dernière décennie.
« Mais aujourd’hui, nous pouvons affirmer avec joie que les forces armées du Mali et notre État détiennent ces territoires et contrôlent presque tout le territoire de notre pays », a-t-il noté avant d’ajouter : « Grâce à la coopération avec la Russie, nous avons pu acquérir des armes puissantes, indispensables dans la situation actuelle. La Russie a également envoyé des instructeurs dans notre pays pour nous aider à utiliser ces équipements de combat, en nous expliquant comment les utiliser au mieux. »
À noter que le Mali a été en proie à une insurrection terroriste depuis plus d’une décennie et que la mission de sécurité française n’a pas réussi à combattre. En conséquence, la violence a déferlé aux pays voisins du Mali, le Burkina Faso et le Niger, ce qui a incité les dirigeants militaires de ces trois pays à rompre leurs liens avec la France et à former l’Alliance des États du Sahel avec la Russie dans le cadre de leur coopération sécuritaire pour lutter contre le terrorisme.
Le Burkina Faso, le Mali et le Niger accusent l’Ukraine de soutenir le terrorisme au Sahel
Mardi 20 août, le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont formellement exhorté le président du Conseil de sécurité de l’ONU à condamner ce qu’ils ont décrit comme le « soutien flagrant et délibéré de l’Ukraine au terrorisme international », en particulier dans la région du Sahel.
Cette demande fait suite à de récentes déclarations de responsables ukrainiens laissant entendre que Kiev pourrait avoir soutenu les rebelles séparatistes touareg impliqués dans les attaques meurtrières du mois dernier contre des soldats maliens dans le village de Tinzawaten, dans le nord-est du pays, près de la frontière algérienne.
Le général Diarra a qualifié d’inacceptables l’implication et la participation de Kiev dans l’attaque terroriste sur le territoire malien, qui a entraîné la mort de nombreux soldats.
Dans une lettre conjointe, les ministres des Affaires étrangères du Burkina Faso, du Mali et du Niger se sont dits choqués par les propos tenus par Andriy Yusov, porte-parole du renseignement militaire ukrainien, qui a « admis l’implication de l’Ukraine dans les attaques lâches, barbares et criminelles » qui ont eu lieu entre les 24 et 26 juillet.
La lettre ajoute que ces propos ont été confirmés par l’ambassadeur d’Ukraine au Sénégal, Yurii Pyvovarov.
La lettre appelle le Conseil de sécurité à « prendre des mesures appropriées contre ces actions subversives qui renforcent les groupes terroristes en Afrique », ajoutant que les propos du responsable vont au-delà d’une simple ingérence étrangère, qui est condamnable en soi.
« Il s’agit d’un soutien officiel et sans équivoque du gouvernement ukrainien au terrorisme en Afrique, notamment au Sahel. Ces actes constituent également une violation de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de nos États, une agression claire et un soutien au terrorisme international, en violation flagrante de la Charte des Nations Unies et des conventions internationales pertinentes », peut-on lire dans la lettre.
Africa24monde avec Presstv