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© Les trois pays de l’AES ont officialisé la création de leur banque d'investissement (BCID-AES)
Les trois pays de l’AES ont officialisé la création de leur banque d'investissement (BCID-AES), avec un capital initial annoncé d'environ 500 milliards FCFA (environ 900 millions USD), visant à financer des projets stratégiques (infrastructures, énergie, agriculture) pour renforcer l'autonomie économique de la région et réduire la dépendance aux bailleurs de fonds externes.
Cette semaine à Bamako, au Mali, se sont réunis les ministres de l'Économie et des Finances des trois pays de l’Alliance des États du Sahel (AES). Ils ont signé, cette semaine, la convention marquant le lancement officiel de la Banque confédérale d'investissement et de développement (BCID-AES), une étape de plus vers l'opérationnalisation de cette nouvelle institution.
« Une étape décisive a été franchie », selon Ali Lamine Zeine, le ministre nigérien de l'Économie et des Finances, soulignant que cette banque est « le véhicule de notre autonomie décisionnelle », avant d’ajouter qu’elle permettra de mobiliser des financements, « nos calendriers, nos normes et nos visions de développement ».
Son homologue burkinabè a souligné le rôle de la BCID-AES dans le « financement de projets structurants », le ministre malien citant les secteurs de l'énergie, de l'agriculture ou encore de l'industrie.
La banque confédérale doit être dotée d'un capital initial de 500 milliards de Francs CFA . « Les États membres ont convenu d'un prélèvement confédéral destiné à alimenter durablement les ressources de la banque », précise le site spécialisé Sikafinance.
Nomination prochaine des dirigeants de la banque
La prochaine étape concernera la nomination des dirigeants de la banque ainsi que la mobilisation de financements complémentaires. Différentes modalités de fonctionnement de la banque n'ont pas encore été rendues publique.
Reste en suspens, l'avenir de l'AES dans la banque d'investissement de la Cédéao. En novembre, le président de la BIDC déclarait au journal Jeune Afrique continuer à travailler avec les États du Sahel qui « remplissent toujours leurs obligations ». Une source bien informée précise que des décisions pourraient être prises, la semaine prochaine, à l'issue de la conférence des chefs d'État de l'organisation régionale.
Africa24monde et RFI