Tremblement financier en Arabie saoudite : La Chine émet des obligations en dollars et ce que cela signifie
L’histoire autour de l’émission par la Chine d’obligations souveraines ...
© Le vice-président de la Société financière internationale (SFI) pour l'Afrique, Sérgio Pimenta (g) est arrivé dimanche en Egypte pour une visite visant à souligner l'engagement de la société à soutenir le développement économique du pays en renforçant la participation du secteur privé dans l'économie.
Les fonds seront ventilés à hauteur de 155 millions pour le groupe Orascom, 150 millions pour la Commercial International Bank et 300 millions dans des "obligations vertes" de la Arab African Bank.
La Société financière internationale (SFI), qui représente le secteur privé au sein du Groupe de la Banque mondiale, va investir 605 millions de dollars pour soutenir la transition écologique en Egypte et renforcer le secteur des petites et moyennes entreprises (PME), a annoncé lundi 25 novembre le ministère de la Planification et du développement économique.
La SFI financera ainsi Orascom Development Egypt à hauteur de 155 millions de dollars pour le développement du tourisme écologique. Ce projet doit conduire à une diminution de 50% de la consommation énergétique et de 20% de la consommation d'eau au sein des établissements hôteliers d’El Gouna, ville créée par la famille à la tête d’Orascom. Une partie des fonds sera également allouée à la restructuration de la dette d'Orascom.
Un deuxième accord a été signé par la SFI pour investir 150 millions de dollars auprès de la Commercial International Bank (CIB) afin de soutenir son engagement à élargir l'accès au financement des micros, petites et moyennes entreprises, y compris celles détenues par des femmes.
Enfin, selon le communiqué, la SFI, la Banque Européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) et le British International Investment (BII) vont investir 300 millions de dollars (100 millions chacun) dans des « obligations vertes » en Egypte, qui seront émises par la Arab African International Bank (AAIB). C'est la première fois qu'une banque égyptienne privée propose ce genre d'investissement.
Les trois quarts de cet investissement serviront à financer des projets verts, comme l'amélioration de l'efficacité énergétique dans l'industrie, les énergies renouvelables et les bâtiments écologiques. Le quart restant sera utilisé pour des projets sociaux, comme le financement pour tous et le soutien aux petites entreprises.
Les obligations vertes sont présentées comme des instruments financiers susceptibles de financer la transition énergétique et/ou d’atténuer les effets du changement climatique.
Ces accords ont été signés en marge de la visite au Caire du vice-président de la SFI pour l'Afrique Sergio Pimenta, qui a débuté dimanche.
Depuis le début de ses opérations en Egypte en 1975, la SFI a investi et mobilisé 9 milliards de dollars dans des projets de développement et dispose d'un portefeuille de conseil de 24 millions de dollars.
Africa24monde avec Ahraminfo