Offensive des États-Unis et de l’Union européenne à Douala au Cameroun
Cette semaine, les missions diplomatiques des États-Unis et de l’Union ...
© Sergueï Lavrov, ministre des Affaires étrangères russes, avec son homologue guinéen, Morissanda Kouyaté, lundi 3 juin à Conakry. (Russian Press)
Le ministre des Affaires étrangères de Vladimir Poutine s’est rendu lundi 3 juin en Guinée et au Congo. Il est également annoncé ces prochains jours au Tchad et au Burkina Faso.
En visite à Conakry, le ministre russe des Affaires étrangères a souligné qu'un coprésident de la commission avait récemment été nommé du côté guinéen et qu'il n'y avait plus d'obstacles à la reprise des travaux.
"Je voudrais simplement souligner que nous comptons beaucoup sur la reprise dès que possible des travaux de la commission intergouvernementale sur la coopération commerciale et économique, qui ne s'est pas réunie depuis 2019", a déclaré Sergueï Lavrov lors des négociations avec le ministre guinéen des Affaires étrangères.
Il a souligné qu'un coprésident de la commission avait récemment été nommé du côté guinéen et qu'il n'y avait plus d'obstacles à la reprise des travaux.
Sergueï Lavrov est arrivé ce 3 juin dans la capitale guinéenne, Conakry. C’est la première destination dans le cadre de sa nouvelle tournée sur le continent africain, indique un correspondant de Sputnik.
Le patron de la diplomatie russe est de retour en Afrique. Cette fois, quatre pays francophones sont au programme de sa tournée, qui n’avait pas été annoncée. Sergueï Lavrov a été reçu lundi 3 juin à Conakry par le président guinéen, Mamadi Doumbouya. Puis, il a atterri le soir même à Oyo, le fief du président congolais, Denis Sassou-Nguesso. L’inamovible ministre des Affaires étrangères de Vladimir Poutine – il est en poste depuis deux décennies – est ensuite attendu mercredi au Tchad. Le site Afrinz.ru, qui se présente comme une «agence de presse russe sur les évènements du continent africain», évoque également un passage au Burkina Faso.
«Lavrov vient sur le continent chaque année, parfois deux fois par an. Les Chinois aussi programment régulièrement des visites de haut niveau. Les Européens ou les Américains sont loin derrière, remarque Roland Marchal, chercheur à Sciences-Po Paris. Les Africains voient bien la différence de traitement, et d’un point de vue symbolique, Moscou marque des points.» Après la fin de la guerre froide, la Russie s’était largement désengagée de l’Afrique. Depuis une dizaine d’années, elle opère un retour stratégique, en particulier dans les anciennes colonies françaises.
Africa24monde avec Regard Sur l'Afrique