
Turquie: le Parlement avalise la prolongation de 24 mois du déploiement de troupes en Libye
La motion soumise au parlement vendredi dernier, prolonge de 24 mois la présence des troupes ...
© L'indépendantiste catalan Oriol Junqueras après avoir reçu son accréditation parlementaire au Parlement espagnol à Madrid, le 20 mai 2019. REUTERS/Susana Vera/File Photo
Contrairement à la justice européenne qui avait donné raison à l'indépendantiste catalan, la justice espagnole a refusé ce jeudi 9 janvier de reconnaître Oriol Junqueras comme eurodéputé. Il a été condamné en octobre à 13 ans de prison pour son rôle joué dans le référendum d'autodétermination en 2017.
La Cour suprême ne libérera pas Oriol Junqueras pour qu'il puisse prendre ses fonctions de député européen. Le 19 décembre, la Cour de justice de l'Union européenne avait pourtant donné raison à l’indépendantiste catalan sur la question de son immunité d'élu européen et estimé que l'Espagne aurait dû le laisser sortir de prison pour qu'il puisse prendre ses fonctions.
Une décision qui avait été saluée comme une victoire par les séparatistes catalans. Mais ce jeudi, la Cour suprême a décidé de « ne pas libérer Oriol Junqueras ». Elle argumente que la condamnation définitive de l'ancien vice-président du gouvernement catalan à 13 ans de prison en octobre pour son rôle dans la tentative de sécession de la Catalogne en 2017 « implique l'exclusion du statut de député européen que lui a reconnu la Cour européenne ».
L'avocat de l'État espagnol, qui dépend du ministère de la Justice espagnole, s'était lui aligné sur la décision de la Cour de justice européenne, en demandant à la Cour suprême fin décembre d'autoriser Oriol Junqueras à sortir temporairement de prison pour prendre ses fonctions d'eurodéputé.
Élu le 26 mai au Parlement européen, Oriol Junqueras se trouvait alors en détention provisoire dans l'attente de son jugement. La Cour suprême ne l'avait alors pas autorisé à sortir de prison pour qu'il faire le déplacement à Bruxelles et prêter serment comme député européen.
Sur son compte Twitter, le parti ERC (Gauche républicaine de Catalogne) dirigé par Oriol Junqueras a dénoncé cette décision de la Cour suprême : « L'injustice espagnole désobéit encore aux instances internationales, empêche les citoyens d'être représentés et viole une nouvelle fois les droits d'Oriol », a écrit le parti indépendantiste de gauche.
Par Africa24monde avec rfi