Émeutes post-électorales au Mozambique : le chef de l'opposition rentre au pays
L’opposant Venancio Mondlane avait fui le Mozambique en octobre, dans la foulée ...
© Le ministre iranien des A.E., Mohammad Javad Zarif, reçu par le président Issoufou. (Photo d'archives)
La courageuse abstention du Niger lors du vote d’une résolution anti-iranienne au conseil des gouverneurs de l’AIEA a agréablement surpris en Iran.
Du Niger où les États-Unis déploient leurs plus grandes bases de drone au monde et d’où sont pilotés la plupart des opérations militaires anti-africaines de l’axe USA-OTAN-Israël et ceux au grand détriment du peuple du Sahel, les Iraniens n’attendaient pas un si grand défi lancé à l’adresse des trois pays de l’OTAN à l’origine du texte à savoir la France, la Grande-Bretagne et l’Allemagne soit, les principales puissances néo-colonialistes qui ont fait du Sahel, un baril de poudre grandeur continentale sous le ridicule prétexte de guerre contre le terrorisme.
Mais le Niger de Mahamadou Issoufou a su s’abstenir de condamner l’Iran puisque tout bonnement l’état nigérien sait parfaitement que l’Iran n’a jamais violé quelques traités que ce soit et qu’il a parfaitement le droit d’avoir son programme nucléaire civil.
Ce courageux défi lancé à l’adresse des grandes puissances fait écho à une constance désormais bien confirmé au Sahel, tandis que le mécontentement et la rage grandissent contre la présence des forces d’occupation.
Surtout au Niger où la population de concert avec les Maliens, les Burkinabés, les Tchadiens, et les autres demandent à ce que l’armée nationale remplace totalement les forces étrangères dans la lutte contre le terrorisme.
Signe que cette pression anti-occupation commence peu à peu à faire son effet.
Quelques semaines après le retrait du Tchad du G5 Sahel et sa mort cérébrale, la France et ses amis de l’OTAN peinent à remettre sur rails leur opération Takuba, même s’ils ont tout fait pour faire de la Libye une source de guerres et de tensions contre le Sahel.
International Crisis Group, un centre de réflexion connu pour ses prescriptions de pacotille qui révèle souvent la feuille de route des ingérences militaires occidentales à venir en est arrivé à prescrire donc un retrait des forces occidentales, c’est dire à quel point ces derniers se sentent en position de faiblesse.
« L’État devrait donner la priorité au dialogue et aux projets politiques. Il arrive que les objectifs des partenaires étrangers comme la France et les États unis, qui consistent notamment à tuer des terroristes, compliquent la mise en œuvre des stratégies de dialogue. Dans le cas qui nous occupe, le Niger pourrait demander à ses partenaires de suspendre leurs opérations pour lui laisser plus d’espace et de temps.
Il n’est pourtant pas question ici d’abandonner les opérations militaires, mais plutôt de les intégrer dans une stratégie politique ayant des objectifs à long terme. C’est le Niger qui est en première ligne, et c’est le Niger qui devra faire face aux tensions dans cette zone dans les décennies à venir », annonce International Crisis Group dans son dernier rapport rendu public le 2 juin 2020.
Africa24monde avec Presstv