Le président Macron accuse les Haïtiens qui ont limogé leur Premier ministre d'être "complètement cons"
Le président français Emmanuel Macron a accusé d'être ...
© Le général Abdourahamane Tiani, président du Niger, lors du premier sommet des chefs d’État de l’Alliance des États du Sahel (AES), le 6 juillet 2024, à Niamey. © Mahamadou Hamidou/Reuters
"Aujourd'hui, le Niger est un pays très attractif et on assiste à un retour progressif de tous les partenaires techniques et financiers", a fait valoir auprès de Sputnik Afrique Ibrahima Namaiwa, consultant indépendant nigérien.
Parmi ceux qui changent d'avis, la Banque mondiale, le FMI et l'Onu. "Ils ont compris que le pays est désormais très bien gouverné et inspire de la confiance", explique-t-il.
Et de poursuivre: "Désormais le peuple nigérien est un peuple souverain, est un peuple qui impose le respect même à l'Occident".
Cependant, la France a du mal à digérer cette nouvelle réalité et continue à "exercer sa condescendance dans ce qu'elle a appelé son pré carré".
"Les dirigeants français refusent de comprendre que les pays de l'Afrique de l'Ouest, les anciennes colonies de la France, sont aujourd'hui des pays indépendants et ne sont plus des colonies", déplore l'expert.
Il explique que son pays est en train de lutter contre "tout ce qui constitue les moyens de l'interventionnisme impérialiste français". Dans le viseur des autorités les trois mécanismes utilisés par Paris:
Quant à la sécurité, c'est le "début d'une nouvelle ère" avec la mutualisation des efforts des pays de l'AES, déterminés à se débarrasser du "banditisme transnational et ce terrorisme qui nous a été imposé par l'Occident".
Coupé du monde mais droit dans ses bottes
La communauté internationale a beau avoir tenté de le faire fléchir, le général n’a rien cédé. À la tête du Niger depuis un an, le tombeur de Mohamed Bazoum est un chef discret et solitaire, qui se méfie de tous, y compris de cette armée qui a rallié son putsch sur le tard et de ces hauts gradés qui n’ont pour lui que condescendance.
Les barbelés se sont multipliés sur les murs blancs du palais présidentiel, planté entre le boulevard de la République et les rives du fleuve Niger, à Niamey. Assurée par les 700 hommes de la garde présidentielle, la sécurité du cœur du pouvoir nigérien n’a jamais été aussi robuste. « À se demander s’il s’agit d’enfermer davantage Mohamed Bazoum ou de protéger un peu plus Abdourahamane Tiani«.
Africa24monde avec RSA