François Hollande «La démission d’Emmanuel Macron provoquerait une crise institutionnelle majeure »
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© Quatre anciens ministres du président déchu Mohamad Bazoum ont été libérés ce lundi 29 juillet
Quatre anciens ministres du président déchu Mohamad Bazoum ont été libérés ce lundi 29 juillet selon leurs proches. Il s’agit des anciens ministres de l’Intérieur Hama Adamou Souley, des finances Ahmat Djidoud, du Plan Rabiou Abdou et de l’Énergie Yacouba Ibrahim. « Je vous confirme la libération ce jour de trois de nos camarades et anciens ministres Hama Adamou Souley, Ahmat Djidoud et Rabiou Abdou » a indiqué Moussa Harouna, membre du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS-TARRAYA), l’ancien parti au pouvoir dont sont issus trois des quatre anciens ministres au micro de l’agence de presse turque Anadolu. « Yacouba Ibrahim est libre. Gloire soit au seigneur », a écrit, sur sa page Facebook, Youssouf Babary, membre du Mouvement Patriotique Nigérien (MPN Kiishin Kassa) dont l’ancien ministre et autrefois farouche opposant à Mohamed Bazoum est président.
Hama Adamou Souley, Ahmat Djidoud et Rabiou Abdou ont été arrêtés dès les premières heures du coup d’État du 26 juillet 2023 contre le président Mohamed Bazoum. Ils ont séjourné pendant quelques jours dans les locaux de la gendarmerie avant d’être transférés dans des prisons différentes. Ibrahim Yacouba qui était absent du pays au moment du coup d’État, a été arrêté le 04 janvier dernier dès son arrivée à l’aéroport de Niamey. Il a aussi passé quelques jours dans les locaux de la gendarmerie avant d’être transféré à la prison civile de Ouallam située à une centaine de kilomètres de Niamey.
Aucune déclaration officielle n’a été faites par le gouvernement de transition au sujet de ses libérations. Néanmoins de nombreux autres cadres de l’ancien régime sont toujours en détention. Nous pouvons citer le cas de Foumakoye Gado, Haut représentant du président Mohamed Bazoum, Sani Issoufou Mahamadou, ancien ministre du pétrole et fils de l’ancien président Mahamadou Issoufou ou encore Kalla Moutari, un haut dignitaire de l’ancien parti au pouvoir.
Quant à l’ancien président Mohamed Bazoum qui a refusé de démissionner, il est toujours en résidence surveillée au palais présidentiel, en compagnie de son épouse Hadiza Bazoum. Certains analystes pensent que ces libérations qui interviennent à quelques jours de la célébration de la fête d’indépendance du pays fait dire à certains experts que le CNSP souhaite amorcer une certaine détente envers les membres de l’ancien gouvernement.
Africa24monde avec Regard Sur l'Afrique Par Mawulolo Ahlijah