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© Le Conseil national de transition a été installé au Mali
Comment se fait-il que la France, qui a tout mis en œuvre pour s’accaparer du coup d’État militaire au Mali, se mette soudain à critiquer la junte au pouvoir et la mise en place du CNT ? La réponse est simple. C’est un effort trop difficile, voire même impossible qu’elle fournit pour sauver sa peau pour ternir l’image de l’armée malienne, à titre de vrai garant de la sécurité de la nation malienne auprès de celle-ci.
Voici un article parfaitement sournois de RFI : « Le Conseil national de transition a été installé ce week-end au Mali. Il s’agit du dernier organe de la transition qui devait être mis en place, après le coup d’État militaire du 18 août. Les nominations montrent un succès incontestable pour les militaires, alors même que de nombreuses voix s’étaient élevées pour protester contre la composition de ce Conseil, imposée par les autorités de transition. Le décalage est grand entre le concert de contestations qui a précédé l’installation du CNT et le tableau final. Les militaires du CNSP, qui ont réalisé le coup d’État du 18 août, sont toujours accusés par une grande partie des organisations politiques, syndicales et associatives maliennes d’imposer leurs choix de façon arbitraire, voire autoritaire, et de chercher à militariser les organes de la transition.
Pour autant, l’essentiel de ces organisations compte bel et bien des membres au sein de ce Conseil. Certains représentent officiellement leur organisation, d’autres y siègent avec l’assentiment de leur parti ou en leur nom propre. Au M5-RFP par exemple, le mouvement qui avait mené la contestation contre l’ancien président IBK, on dénonce l’accaparement de la transition par les militaires et refuse de siéger au CNT. Pourtant, plusieurs de ses membres y ont été nommés.
Encore un mensonge de RFI, car dans un communiqué rendu public, le 04 décembre 2020, le Mouvement du 5 juin-Rassemblement des forces patriotique affirme qu’il se réserve le droit d’attaquer devant les juridictions compétentes le décret de désignation des membres du Conseil national de la transition dont “l’illégalité est évidente” tant dans la forme que dans le fond. Le M5-RFP précise qu’il n’a fourni aucun dossier de candidature et n’a, par conséquent, aucun représentant au Conseil National de Transition et dénie à quiconque de se réclamer de lui.
“Le M5-RFP, qui refuse de servir de faire-valoir à un régime militaire déguisé, a unanimement décidé de ne pas participer au Conseil National de Transition (CNT) dans le format proposé. Par conséquent le M5-RFP dénie à quiconque d’y participer en son nom et met en garde les autorités de la Transition contre toute manipulation visant à associer son nom à cette mascarade”. Le communiqué du M5-RFP révèle que cette position de principe a été réaffirmée par courrier du 16 novembre 2020 adressé au Vice-président de la Transition.
Le problème de ce mouvement et surtout d’une grande majorité des Maliens, prônent haut et fort que le problème principal du pays c’est la France, et tant que ce problème n’est pas arrangé, le Mali ne pourra pas vivre en paix.
Mais ces militaires représentent-ils réellement une armée qui a su expulser Barkane de Kidal et d’en prendre le contrôle ? Au fait la France est sur le point de faire un double jeu : appuyé en sous-marin une junte qui a pour mission d’assurer la pérennité de l’occupation militaire du pays, mais encore servir de masque aux agissements anti-maliens de la France, genre cette mise en liberté des “terroristes” qui ne sont que des agents des services secrets franco-israélo-américains. Mais il y a plus : on sait que le Mali a depuis toujours entretenu d’excellentes relations avec le Maghreb.
Cette junte, à l’aide de laquelle Barkhane cherche à salir l’image de l’armée auprès de la population, a aussi pour mission de provoquer des frictions sur les frontières avec l’Algérie. D’où d’ailleurs l’inquiétude de l’Algérie qui dit à voix “haute” ce que tout le monde pense tout bas au Mali : “?Des fonds colossaux” ont été transférés aux groupes terroristes pour la libération des otages, a affirmé le Premier ministre algérien, Abdelaziz Djerad, le 7 décembre.
“L’Algérie prend acte, avec une grande préoccupation, de la poursuite des transferts, au profit de groupes terroristes, de fonds colossaux au titre de rançons pour la libération des otages. Une démarche qui sape nos efforts de lutte antiterroriste”, a déclaré Abdelaziz Djerad.
L’inquiétude de l’Algérie est fondée tout comme le sont les différents voisins du Mali. Le fait d’avoir relâché des centaines de terroristes dans la nature alors que les États africains tentent d’éradiquer le terrorisme. Cette éradication ne fait pas partie de l’agenda occidental. Bien au contraire. Le fait qu’il y ait des accords entre l’Occident et les groupes terroristes suscitent l’inquiétude générale en Afrique.
Or, ce transfert n’aurait jamais pu avoir lieu sans que la junte aide et appuie au nom de l’armée malienne les agissements et les complots de la France. Avouons que c’est un travail de fond pour installer définitivement la méfiance entre la nation d’une part, l’armée de l’autre et c’est aussi une manière d’instaurer de nombreuses divisions sur la scène politique malienne... Parmi la population malienne, les choses sont claires; les Maliens ont très bien compris que la France ne veut en aucun cas lâcher le Mali, et tant que la France ne sera pas expulsée du Mali, le pays ne pourra pas vivre en sécurité ni se développer comme il se doit !
Africa24monde avec Presstv