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© La candidature de Maurice Kamto pour le Manidem rejetée
La liste provisoire des candidatures retenues pour la présidentielle du 12 octobre prochain doit être annoncée par Elecam ce 26 juillet.Alors que Maurice Kamto a annoncé avoir officiellement démissionné du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC, qu’il a fondé) pour être en mesure de briguer la magistrature suprême sous la bannière du Mouvement africain pour la nouvelle indépendance et la démocratie (Manidem), sa candidature pour la présidentielle du 12 octobre est plongée dans une zone de turbulences. Elle a été´réjetée.
Treize candidatures ont été retenues par Elecam pour participer à la présidentielle du 12 octobre 2025. Maurice Kamto, investi le MANIDEM n’a pas été retenu par l’instance électorale.
Maurice Kamto, ancien président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), investi par le Mouvement africain pour la nouvelle indépendance et la démocratie (MANIDEM) pour la présidentielle du 12 octobre 2025, n’a pas été retenu par Elecam. Son nom ne figure pas dans la liste des 13 candidatures officiellement retenues par Elections Cameroon.
L’opposant a encore la possibilité de saisir Elecam pour faire valoir ses droits. Pour certains observateurs, le rejet de la candidature de Maurice Kamto ne devrait pas étonner puisque l’ancien leader du MRC a été investi par le Mouvement africain pour la nouvelle indépendance et la démocratie (MANIDEM) de Anicet Nkane. Au nom du même parti, un autre candidat, Yebga Dieudonné a aussi déposé son dossier. Désormais, les regards sont tournés vers le Conseil constitutionnel.
Pour Paul Atanga Nji, l'élection présidentielle à venir ne devra être entachée d'aucune fausse note sécuritaire. « L'ordre public sera renforcé et maintenu avant, pendant et après le scrutin présidentiel. Les états de comportement, la promotion du tribalisme et l'apologie du terrorisme seront sanctionnés », a-t-il déclaré.
Le ministre de l'Administration territoriale a aussi réitéré une position qu'il a souvent exprimée ces derniers mois. Pour lui, en l'état actuel de la loi et fort du boycott en 2020 des élections législatives et municipales par le MRC, ce parti ne peut investir un candidat à l'élection présidentielle. « Je le dis d'autorité : le parti politique, qui avait boycotté le double scrutin législatif et municipal du 9 février 2020, ne peut pas présenter un candidat à l'élection présidentielle de 2025. Ce débat est désormais clos », a-t-il ajouté.
Enow Abrams Egbe, un anglophone aux airs de lord, l’homme qui doit organiser des élections libres au Cameroun
Né le 30 décembre 1961 à Kepelle, petite localité du département de la Manyu-Mamfé (Sud-Ouest), Enow Abrams Egbe est à la tête depuis huit ans de l’instance qui chapeaute Elections Cameroon, l’organe chargé des élections au Cameroun, cet administrateur civil natif du Sud-Ouest va jouer un rôle clé dans la préparation de la présidentielle, prévue en octobre prochain.
Enow Abrams Egbe passe son enfance dans cette région anglophone qui vient tout juste d’accéder à l’indépendance – l’ex-Southern Cameroon avait alors choisi de rejoindre le Cameroun francophone plutôt que le Nigeria.
Africa24monde Par Tinno BANG MBANG