Offensive des États-Unis et de l’Union européenne à Douala au Cameroun
Cette semaine, les missions diplomatiques des États-Unis et de l’Union ...
© David Schenker, lors de sa visite au Maroc en octobre 2020 / Crédit photo: MAP
Le Secrétaire d'Etat adjoint américain aux Affaires du Proche-Orient, David Schenker, effectue du 3 au 12 janvier une tournée dans la région qui le mènera notamment en Jordanie et au Maroc.
Cette tournée aura pour but de « discuter de la coopération économique et sécuritaire avec les responsables gouvernementaux », indique le département d’Etat dans un communiqué diffusé dimanche.
Lors de ce déplacement, M. Schenker soulignera « l’engagement profond des Etats-Unis pour la promotion de la prospérité économique, la paix et la stabilité au Moyen Orient et en Afrique du Nord », précise le communiqué.
Cela fait suite à la normalisation des rapports entre Israël et le Maroc en échange de laquelle les États-Unis avaient reconnu la « marocanité » du Sahara occidental. David Schenker, secrétaire d'État adjoint au Moyen-Orient et à l'Afrique du Nord, qui s'était auparavant rendu en Algérie, a atterri hier matin à Laayoune, la capitale régionale du Sahara occidental.
Selon l'agence de presse marocaine MAP, David Schenker s'est rendu au siège de la Minurso, la mission de l'ONU, à Laayoune. Le diplomate américain s'est ensuite rendu à Dakhla, un port du sud du territoire sahraoui, où doit s'ouvrir aujourd'hui le consulat virtuel américain au Sahara occidental. C'était une des promesses du président Donald Trump au royaume chérifien lors de la signature de l'accord de normalisation entre le Maroc et Israël.
En Algérie jeudi, le secrétaire d'État américain avait rappelé la position de son pays : défendre une solution politique sous la forme d'un plan d'autonomie. Mais jusque-là, les négociations entre le Front Polisario, qui revendique l'indépendance, et le royaume du Maroc, qui affirme sa souveraineté depuis près de 50 ans sur ce qu'il appelle les territoires du sud, n'ont jamais abouti.
Un expert de ce conflit s'interroge : le changement d'administration à Washington entrainera-t-il une remise en question des choix de Donald Trump alors que de nombreuses voix au Congrès s'étaient élevées contre cette reconnaissance de la « marocanité » du Sahara occidental ?
Africa24monde avec RSA