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© Andrei Belousov, premier vice-premier ministre russe
Andrei Belousov, premier vice-premier ministre russe, vient de pointer du doigt la responsabilité des pays du Golfe, notamment celle de l’Arabie Saoudite dans la dégringolade des prix du pétrole. Selon ses propos, recueillis lors d’une interview donnée à l’agence de presse russe TASS, la Russie n’a jamais cherché à faire baisser fortement les prix du pétrole ni à mettre fin à sa coopération avec l’OPEP.
Le dirigeant explique que son pays voulait un renouvellement des quotas de réduction existants jusqu’à fin 2020 tandis que l’Arabie Saoudite, chef de peloton de l’OPEP, préférait une augmentation des niveaux de réduction de la production du bloc. Les deux parties n’ayant pas réussi à trouver un consensus, l’Arabie Saoudite a rompu l’accord de stabilisation de l’offre en annonçant qu’elle augmentera sa production dès avril et cassera les prix aux raffineurs. Étant donné que cette décision a été prise dans un contexte de contraction de la demande en raison du COVID-19, cela a fait basculer le marché.
« La Russie proposait d’étendre la validité de la réduction de la production actuelle de pétrole pour au moins un autre trimestre voire jusqu’à fin 2020, mais les partenaires arabes ont adopté une position différente », a-t-il indiqué.
Il estime que les prix du pétrole s’équilibreront à environ 35-40 dollars le baril, d’ici la fin de l’année.
Il faut dire qu’Igor Sechin, le patron de Rosneft, la plus grande entreprise pétrolière de Russie, s’est toujours opposé à l’accord Russie + OPEP. Selon lui, en réduisant l’offre, on permet à des producteurs comme les USA d’augmenter leurs parts de marché.
Par Africa24monde avec AE - Olivier de Souza