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© Le leader de l'opposition gabonaise, Jean Ping, à Libreville le 15 avril 2017. © STEVE JORDAN / AFP
Celui qui se considère toujours comme le président élu du Gabon a critiqué dans une déclaration la récente opération « mains propres » dans le pays qui a mené notamment à l'arrestation de l'ex-directeur de cabinet du président Ali Bongo Ondimba, le Franco-Gabonais Brice Laccruche Alihanga, ainsi que son bras droit, le porte-parole de la présidence, Ike Ngouoni.
Au Gabon, Jean Ping a affirmé dans une déclaration que l’opération anticorruption « Scorpion » n'était rien d'autre qu'une bataille de gangs où les uns ont été chassés par les autres dans l’unique but de perpétuer le pillage du pays.
Le chef de l'opposition, qui se considère toujours comme le vrai président élu par les Gabonais en 2016, a également condamné la nomination de Noureddin Bongo Valentin, le fils d’Ali Bongo, au poste de coordinateur des affaires présidentielles.
« Ali Bongo n’est plus en capacité d’exercer le pouvoir usurpé en août 2016, a-t-il déclaré. Tous les Gabonais partagent désormais la certitude absolue qu’il ne décide plus de rien. D’autres décident à sa place. Nous avons vu le démantèlement de la dernière bande qui avait mis la main sur l’État. Aujourd’hui, c’est une autre bande, la bande à Sylvia [Bongo Ondimba, l'épouse d'Ali Bongo] qui tire les ficelles. »
« Se pose résolument la libération de notre pays qui n’a que trop tardé, a poursuivi Jean Ping. Son affairisme nuit gravement aux intérêts de l’État. Nous ne sommes pas dupes de ce qui se trame derrière cette nomination anticonstitutionnelle de Noureddin Bongo Valentin, qui interpelle urgemment la Cour constitutionnelle. Cette nomination confirme, une fois de plus, la monarchisation de la République. »
Par Africa24monde Avec RFI