Quatorze militaires tués en pleine campagne électorale
L’attaque a eu lieu entre Beldiabe et Tin-Akoff. « Les assaillants étaient ...
© Buea, capitale de de la province camerounaise du Sud-Ouest et épicentre des troubles du Cameroun anglophone (image d'ilustration) © © ALEXIS HUGUET / AFP/Archives
Soulagement vendredi 23 mars à Buea, dans la région du Sud-Ouest en zone anglophone après l’annonce de la libération d'une vingtaine d'étudiants qui avaient été kidnappés mercredi dernier. S'ils ont tous rejoint leur famille, des sources ont révélé qu'ils ont subi des tortures et sévices corporels.
Des photos de la vingtaine d'étudiants ont été diffusées sur les réseaux sociaux. On peut y apercevoir des stigmates de ces 48h de captivité. Les ex-otages présentent en effet de nombreuses blessures et marques rougeâtres dans le dos.
« Ils ont été sévèrement torturés », a confirmé l'avocat Agbor Nkongho, responsable d'une ONG de défense des droits de l'homme ayant pignon sur rue à Buea. Les radios locales ont par ailleurs annoncé que leur état a nécessité une prise en charge à l’hôpital régional de la même ville.
Ces étudiants étaient tous des joueurs de football de l'équipe de l'université de Buéa. Ils étaient en préparation d'une compétition opposant les différentes universités du pays.
Enlevés mercredi dernier, ils ont été rendus à leur famille deux jours plus tard, contre paiement de rançons, ont affirmé diverses sources. Les sommes versées aux ravisseurs oscilleraient entre cent mille et un million de francs CFA par étudiant.
Depuis plusieurs jours, les deux régions anglophones font l'objet d'une vague de kidnappings. Tous attribués par les sources sécuritaires aux combattants séparatistes.
Par Africa24monde Avec RFI
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