Massacre de civils au Niger : 100 morts dans deux villages
Cent personnes ont été tuées samedi 2 Janvier 2021 dans les attaques de deux ...
© La ministre française des Armées Florence Parly
La ministre française des Armées Florence Parly a annoncé ce vendredi 5 juin la mort du chef d'al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) Abdelmalek Droukdel et de « plusieurs de ses proches collaborateurs », lors d'une opération militaire le 3 juin au Mali.
Cette opération a été réalisée par un module d'intervention composée d'hélicoptères et de troupes au sol, le tout étant appuyé par de l'aviation.
Colonel Frédéric Barbry
Abdelmalek Droukdel est une figure du jihad dans la région, mentor de plusieurs groupes jihadistes au Sahel dont le JNIM ou GSIM en français, le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans.
De bonne source, un test ADN a été mené. Il confirme l'identité Abdelmalek Droukdel. Fin 2018, l'armée française avait annoncé la mort probable d'Amadou Koufa chef de la katiba Macina, avant que ce dernier ne réapparaisse dans une vidéo quelques mois plus tard. Cette fois, Paris se montre certain. Les experts restent néanmoins prudents pour le moment, tant que cette mort n'a pas été confirmée par le groupe terroriste.
Les groupes jihadistes, notamment ceux liés à al-Qaïda et donc Aqmi, n'ont pas l'habitude de cacher leurs morts. Si cette mort est effective, elle sera confirmée dans les jours qui viennent. Tant qu'elle n'a pas été réellement confirmée par les différentes parties, il faut rester prudent.
Lemine ould Salem
Dans sa série de tweets, la ministre des Armées annonce par ailleurs que des opérations se poursuivent contre l'organisation Etat islamique au Grand Sahara (EIGS), active dans la région de Ménaka, au nord-est du Mali, à la frontière avec le Niger. La ministre française des Armées rappelle que le 19 mai dernier, la force Barkhane a capturé Mohamed el Mrabat, « vétéran du jihad au Sahel et cadre important de l’EIGS ».
Africa24monde avec RFI