Gaza : le procureur de la Cour pénale internationale demande un mandat d'arrêt contre Netanyahou
Le procureur de la CPI a indiqué ce 20 mai avoir demandé un mandat d'arrêt ...
© Les auteurs du putsch contre Obiang Nguema en jugement au Tribunal militaire d’Ebolowa
L’information est du journal camerounais Kalara. Les auteurs présumés du putsch manqué contre le régime équato-guinéen devant le Tribunal militaire d’Ebolowa. En décembre 2017, des mercenaires sous la conduite d’un général tchadien tentent l’assaut contre Malabo.
Devant la barre, ils dévoilent l’identité des commanditaires. Mais aussi, les sources de financement et de l’armement. Un colonel camerounais est cité comme complice dans l’affaire. La date de la première audience reste inconnue.
Accusés: Une dizaine de charges pèsent contre eux. Il s’agit de la tentative d’assassinat, de port et détention illégal d’armes et munitions de guerre. Mais aussi, l’hostilité contre la patrie, introduction, transportation. Les accusés sont dans la grande majorité des militaires. Certains sont actifs, radiés ou retraités de nationalité tchadienne.
Le 9 août 2019, l’examen public du dossier démarre devant le Tribunal militaire de Yaoundé. Les premiers juges procèdent à l’identification et la présentation des charges aux accusés. La juridiction vient d’effectuer un revirement spectaculaire. Elle se dessaisit du dossier au profit du Tribunal militaire d’Ebolowa.
Transfert: Les raisons de ce transfert ne filtrent pas. Une source proche du dossier explique à Kalara que la «décongestion des prisons de Yaoundé» décidé après la mutinerie à la prison centrale de Kondengui de juillet 2019 est la cause principale. Les accusés sont actuellement incarcérés à la prison centrale d’Ebolowa.
L’enquête judiciaire concerne 78 personnes. 40 mis en cause bénéficient d’un non-lieu relatives aux infractions liées au coup d’Etat manqué. Mais ils sont cependant jugés pour immigrations clandestines devant une juridiction civile. Onze autres sont élargies pour «défaut d’identification».
La bande au général Kodo Bani Godi constituée de 27 personnes répond de toutes les infractions.
Par Africa24monde Avec Actucameroun