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© Mamadou Mota, bras droit de Maurice Kamto, a été condamné à deux ans de prison ferme. Photo: Afrik.com
Mamadou Mota, bras droit de Maurice Kamto, a été condamné à deux ans de prison ferme. Le numéro deux du parti d'opposition MRC a été reconnu coupable d'avoir participé à la mutinerie de juillet à la prison centrale de Yaoundé.
Le 22 juillet, quand le mouvement de colère des prisonniers anglophones éclate, Mamadou Mota est en détention provisoire. Il a été arrêté en juin pour avoir pris part à une manifestation organisée par son parti le MRC, qui ne cesse de dénoncer le hold-up électoral suite à la présidentielle d'octobre, et qui demande la libération de Maurice Kamto et des autres partisans arrêtés au début de l'année.
A l'intérieur du pénitencier de Yaoundé, les détenus réclament l'amélioration de leurs conditions de détention. Ils veulent être jugés dans des délais raisonnables. Certains services de cette prison comme la bibliothèque sont alors incendiés, d'autres saccagés. Et sur une vidéo postée sur les réseaux sociaux, Mamadou Mota apparaît au milieu des manifestants, exigeant une meilleure ration alimentaire pour les prisonniers.
Mamadou Mota, reconnu coupable de « rébellion en groupe » lors d’un procès engagé après la mutinerie intervenue à la prison centrale de Yaoundé le 22 juillet, a été condamné lundi à deux ans de prison par le tribunal de première instance d’Ekounou, à Yaoundé. Selon son avocat, maître Emmanuel Simh, cette condamnation est purement politique. Son client a plutôt tenté de calmer les détenus, comme l'ont confirmé plusieurs prisonniers au procès. Il a interjeté appel.
Quant à sa participation à la manifestation du 1er juin, la date du procès n'est pas encore fixée. Mamadou Mota sera jugé devant le tribunal militaire au grand dam de son avocat.
« Ma condamnation est purement politique. Je ne suis pas un rebelle », a protesté Mota, le numéro deux du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) de Maurice Kamto. « Lors de la mutinerie de la prison, j’avais été appelé par le régisseur pour apaiser les détenus (anglophones) », a poursuivi l’opposant.
Par Africa24monde