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© Le coach catalan de Manchester City, Josep Guardiola (Pep). Photo: EPA
Josep Guardiola, le coach catalan de Manchester City, demande le soutien de l’Europe pour résoudre la crise politique qui amplifie en Catalogne. « La communauté internationale doit nous aider à résoudre ce conflit […] et un médiateur extérieur doit nous aider à nous asseoir et discuter » a notamment déclaré l'ancien joueur du Barça.
L’emprisonnement de neuf séparatistes catalans par la Cour suprême espagnole pour leur rôle dans la candidature à l’indépendance de la région en 2017 a déclenché une réaction de colère en Catalogne.
L’entraîneur catalan de City, Josep Guardiola, a appelé l’Europe à s’engager pour résoudre la crise politique qui a dégénéré en violences, à la suite de la condamnation des dirigeants séparatistes pour leur rôle dans la tentative de sécession de 2017.
« Normalement, chacun regarde sa propre situation et quand il n’est pas trop concerné détourne le regard. Mais nous avons besoin de l’Europe pour résoudre ce conflit » car « la Catalogne et l’Espagne ne se font pas confiance », a estimé le coach catalan lors d’un point presse vendredi.
« La communauté internationale doit nous aider à résoudre ce conflit […] et un médiateur extérieur doit nous aider à nous asseoir et discuter », a-t-il ajouté. « Des personnes marchent pacifiquement de toute la Catalogne pour aller à Barcelone pour soutenir sept prisonniers politiques et deux militants condamnés à plus de 100 ans de prison cumulés. Si les gens n’étaient pas persuadés que ce n’est pas juste, il n’y aurait pas des millions et des millions de personnes pour soutenir ces personnes, des personnes exilées qui ne peuvent pas rentrer chez elles », a encore ajouté Pep Guardiola.
Sur le report du clasico Barcelone-Real qui devait se tenir le 26 octobre au Camp Nou, le coach catalan assuré ne pas avoir d’opinion
« Il faut demander à (Javier) Tebas (le président de la Liga), ou à la fédération ou au gouvernement. Si ça arrive, c’est qu’ils doivent craindre quelque chose, mais honnêtement je ne sais pas quoi », a-t-il ajouté.
Cinq jours après les lourdes peines de prison infligées lundi dernier à neuf dirigeants indépendantistes pour leur rôle dans la tentative de sécession de 2017, la situation reste très tendue en Catalogne où la mobilisation séparatiste a été marquée par cinq nuits de violences. Hier vendredi, jour de « grève générale », des « marches de la liberté » parties de toutes les régions de la Catalogne en directeion de la capitale Barcelone pour une grande manifestation. Ce samedi, de nombreuses marches ont eu lieu à Madrid et aux Pays Basque espagnol donnant du soutiens aux Catalans emprisonnés.
Par Tinno Bang Mbang, correspondant à Barcelone