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© Le président burundais Pierre Nkurunziza s’est lancé depuis plus de 3 ans dans une lutte contre l’empire médiatique occidental
Le président burundais Pierre Nkurunziza s’est lancé depuis plus de 3 ans dans une lutte contre l’empire médiatique occidental : l’affaire remonte à 2016 lorsque France 3 avait diffusé un reportage intitulé « Le Burundi en proie à des violences extrêmes », s’appuyant sur des images qui seraient tournées à Karuzi, au nord de Bujumbura la capitale, lesquelles montraient des violences commises contre des opposants burundais. La chaîne accusait ainsi le gouvernement burundais de mener « une répression impitoyable contre les opposants ».
Mais pour Nkurunziza, les vidéos montrant des personnes parlant le haoussa, une langue non parlée au Burundi, n’étaient pas tournées dans son pays, mais quelque part en Afrique de l’Ouest.
Le Tribunal correctionnel de Paris a de nouveau rejeté la plainte du Président burundais Pierre Nkurunziza. Ce qui n’est d’ailleurs pas surprenant puisqu’on connaît les intentions du clan occidental au Burundi, un pays qui tient tête au camp néocolonialiste et qui a a maintes reprises dénoncé l’ingérence des pays étrangers dans son pays, en particulier la France.
En effet le président Nkurunziza est un anti-colonialiste, qui a récemment dénoncé l’arrivée des « colons européens », qui, selon lui, ont apporté guerre, mort et désolation dans son pays et dont les politiques continuent à défier la nation burundaise.
En septembre 2019, Le Burundi avait également fait savoir qu’il n’accepterait pas d’observateurs français ni belges lors des élections législatives qui auront lieu en mai prochain.
Le Burundi avait également refusé l’arrivée d’observateurs lors de l’élection présidentielle de 2015.
Le Burundi est aussi l'un des rares pays au monde où la population a collecté des fonds pour financer un référendum constitutionnel que l'occident entier voulait saper. Ce référendum a eu lieu le 17 mai 2018, malgré toutes les pressions, chantages et autres formes de restrictions et le oui l'a remporté très largement à 73% des voix.
La France, enlisé au Sahel et totalement désorientée, a également tenté il y’a quelque mois de « réchauffer » ses relations diplomatiques avec le Burundi. Mais le peuple burundais et son gouvernement sont unis et redressent le pays grâce à cette unité.
À vrai dire, ce qui inquiète le clan atlantiste, c’est la présidentielle 2020 et la perspective d’une réélection de Nkurunziza.
Par Africa24monde avec Presstv