Mission de récupération pour Firmin Grebada, qui a pris fonction ce 27 février comme Premier ministre en république centrafricaine.
Sa nomination fait partie de l’accord de paix et de réconciliation paraphé à Khartoum et signé à Bangui le 6 février. Il sera chargé de mettre sur pied, un gouvernement d’union nationale.
Après la démission, une semaine plus tôt de l’ancien chef du gouvernement Mathieu Sarandji, le président Touadera a porté Firmin Grebada, inspecteur principal du travail, ancien chef d‘état-major adjoint du Premier ministre à ce poste.
''Nous ferons aussi de notre mieux pour que l’administration publique soit le véritable bras droit du gouvernement. Également, nous allons travailler sur les secteurs sociaux de base pour tenter d’apporter des solutions aux préoccupations de l’ensemble de nos concitoyens.''
Avant d‘être nommé Premier ministre le 25 février, Firmin Grebada, était ministre d‘État et directeur de cabinet de la présidence de la République. Il était également chef de la délégation gouvernementale au dialogue pour la paix à Khartoum, au Soudan.
Ce dernier tient à poursuivre l’œuvre entamée par son prédécesseur. Cinq priorités fondamentales selon lui.
‘‘J’essayerai avec modestie, avec le gouvernement que nous allons mettre en place de poursuivre le travail que Simplice Mathieu Sarandji a entamé notamment le domaine du rétablissement de la paix, la sécurité, la réconciliation nationale, nous allons aussi continuer à travailler dans le domaine du relèvement économique.’‘
Un nouveau gouvernement est attendu dans les tout prochains jours, un gouvernement qui devra répondre aux attentes de l’accord de la paix et de la réconciliation signé entre le régime du président Touadera et les groupes politico-militaires le 6 février dernier à Bangui.
Par Africa24monde avec correspondant
