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© La Papouasie-Nouvelle Guinée théâtre de violents affrontements tribaux. HilltopMonitor.com
En 3 jours, 24 personnes sont mortes en Papouasie-Nouvelle-Guinée, dont des enfants et des femmes enceintes. Ces violences seraient dues à des règlements de comptes entre tribus dans ce pays du Pacifique. Le motif des attaques reste inconnu.
Des affrontements tribaux ont fait 24 morts au moins dans la province de Hela, région située à l'ouest de la Papouasie-Nouvelle Guinée. Parmi les victimes, des enfants et des femmes enceintes ont été tués à coups de machette et par armes à feu, notamment dans le village de Karida. L'administrateur de la province dit redouter un bilan supérieur.
Le Premier ministre, James Marape, dont la circonscription électorale comprend le district où elles se sont produites, a promis de rendre rapidement justice aux victimes. Il a annoncé l'envoi de forces de sécurité supplémentaires et prévenu les auteurs des tueries que leur temps était « compté ».
D'après les responsables locaux, les faits se seraient déroulés sur trois jours. Les tribus rivales de cette région se disputent depuis des siècles le contrôle de l'or enfoui dans ces terres riches en matières premières. Les violences sont monnaie courante, alimentées par l'accès aux ressources mais aussi par des contentieux anciens découlant de viols ou de vols, ou par des conflits sur les frontières.
Mais l'utilisation des armes automatiques lors des tueries a accentué le nombre de victimes. Il s'agit de l'incident le plus grave depuis des années et les autorités, qui ne disposent que de 40 policiers et 16 soldats dans la zone, d'après l'administrateur de la province, peinent à faire face.
Africa24monde Avec RFI (avec agences)