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© Mohammed ben Rached al-Maktouma le 10 décembre 2019. Fayez Nureldine / AFP
C’est un jugement de la justice britannique dont l’émir de Dubaï se serait bien passé. Mohammed ben Rached al-Maktouma a fait enlever deux de ses filles et harcelé sa sixième épouse, la princesse Haya de Jordanie, jusqu’à provoquer sa fuite. La princesse Haya a entamé une procédure devant la justice britannique pour être protégée contre celui qui est aussi chef du gouvernement des Émirats arabes unis, et obtenir la garde de ses enfants. Des enfants dont l’émir demande de son côté le retour à Dubaï.
Avant de se prononcer, la justice britannique a été amenée à statuer sur plusieurs épisodes rocambolesques, mais surtout extrêmement violents de la vie de la famille émiratie. On a donc appris jeudi que selon la justice britannique, ce que dit la princesse Haya de Jordanie a toutes les chances d'être vrai.
L’émir de Dubaï aurait bien commandité l’enlèvement des deux filles qu’il a eues avec une autre de ses épouses : l’une avait tenté de fuir pendant des vacances en Angleterre en l’an 2000, elle aurait été droguée, ramenée de force à Dubaï et enfermée. L’autre affirmait dans une vidéo publiée en 2018 avoir été elle aussi enfermée et torturée après une tentative d’évasion ratée en 2002. Aucune n’a été vue depuis.
Haya de Jordanie, la sixième femme de l’émir de Dubaï, avait, elle, fuit le pays l’été dernier pour Londres avec ses deux enfants. Elle affirme qu’en 2019, lorsqu’elle a commencé à s’intéresser au sort de ses belles-filles, son mari l'a menacée de diverses façons, il a divorcé d’elle sans lui dire et tenté de la faire enlever. Des affirmations qui selon le juge sont probablement vraies.
Mohammed ben Rached al-Maktouma de son côté nie tout en bloc, il avait tenté de faire interdire la publication de ces jugements, mais sa demande a été rejetée jeudi matin par la Cour suprême britannique.
Par Africa24monde avec RFI