
Jack Ma, le fondateur d'Alibaba disparu depuis octobre 2020, réapparaît en public
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© Les avocats réclament justice alors qu'ils assistent à une cérémonie religieuse à l'église Saint-Pierre, en l'honneur de Monferrier Dorval, tué le 28 août à Port-au-Prince, Haïti le 18 septembre 2020. REUTERS/Andres Martinez Casares
La situation sécuritaire s’aggrave en Haïti alors que ce vendredi s’est tenue une cérémonie religieuse en hommage au bâtonnier de Port-au-Prince assassiné fin août à son domicile. Son enterrement avait été célébré jeudi, dans l’intimité selon les vœux de la famille. Les avocats haïtiens et l’Église catholique exigent une commission d’enquête internationale car ils n’ont aucune confiance en la justice du pays, dépendante du pouvoir.
Les centaines d’avocats en toge réunis dans l’église Saint-Pierre de Petionville sont fatigués de l’éternelle expression « l’enquête se poursuit » et veulent savoir qui a commandité l’assassinat de leur confrère Me Dorval.
Durant son homélie, l’évêque Pierre-André Dumas n’a pas hésité à dénoncer la dérive « anarcho-populiste » de l’État : « Haïti a passé beaucoup de dictatures, de régimes militaires mais c'est la première fois qu'on a tué un bâtonnier en fonction. Cela veut dire qu'il y a un désordre total dans le pays. Nous ne devons pas accepter que ça se passe ni que ça se reproduise. Nous devons déployer tous nos efforts pour dire que c'est assez. »
À plusieurs reprise l’assistance a ainsi applaudi et s’est levée dans ce qui fut un réquisitoire contre le pouvoir dans son ensemble. La bâtonnière par intérim a pour sa part dénoncé un « crime d’État » car pour elle, « soit l’État a commandité le crime soit il a été incapable de le prévenir ».
Africa24monde avec RFI correspondante à de Port-au-Prince, Amélie Baron