La BAD appelle à une réforme de l'architecture financière mondiale pour atteindre les ODD en Afrique
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© CaixaBank est une entreprise financière espagnole qui comprend les anciennes activités bancaires et assurantielles de La Caixa. Elle est détenue à 61 % par La Caixa
L'entité bancaire attend l'entrée en vigueur de la nouvelle réglementation européenne et détaille la commercialisation de ces produits à la CNMV. 2025 sera l’année où les grandes banques commenceront à vendre des actifs cryptographiques à leurs clients en Espagne.
CaixaBank, la première banque du pays, finalise son offre de ces monnaies numériques, qui permettront à ses 18 millions de clients en Espagne d'acquérir des actifs comme le bitcoin ou l'ethereum, depuis la plateforme de la banque. L'entité attend que la nouvelle réglementation européenne en la matière, MiCa, entre en vigueur le 1er janvier pour lancer son offre, afin que la nouvelle réglementation lui fournisse un cadre juridique dans un investissement très volatil qui est au centre de l'attention. des régulateurs.
La banque présidée par José Ignacio Goirigolzarri est encore en train de concevoir les détails de son offre destinée aux particuliers. Dans sa stratégie, elle considère le profil des jeunes investisseurs intéressés par la technologie et l’innovation comme un public potentiellement intéressé.
À cet égard, Imagin (banque en ligne pour gérer vos finances) dispose d’une bannière numérique spécifiquement destinée à ce public, même si elle n’a pas décidé si elle limiterait son offre d’actifs cryptographiques à cette plateforme ou à l’ensemble de la banque. Imagin, qui compte 4,3 millions d'utilisateurs, est une plateforme de services numériques, financiers et non financiers, destinée aux jeunes de moins de 30 ans.
Après plus d'une décennie dans l'écosystème crypto, j'ai tout entendu : « les cryptomonnaies sont une arnaque », « elles ne servent qu'à blanchir de l'argent », « une mode passée », et une longue histoire etc...Les grandes banques ont toujours été sceptiques... jusqu'à tout récemment. Aujourd’hui, certaines des plus grandes banques espagnoles ouvrent les portes à l’achat et à la vente de crypto-monnaies.
D’une part, il s’agit d’une étape inévitable vers l’adoption massive que de nombreux membres de la communauté espéraient. Mais d’un autre côté, il est triste de voir comment, après tant d’années à salir la réputation des cryptomonnaies, les institutions financières profitent du terrain déjà semé et prêt à récolter. Concurrencer les banques a toujours été une tâche titanesque.
Santander et BBVA
La décision s'ajoute à celle prise par ses concurrents en Espagne. Banco Santander et BBVA finalisent déjà leurs plateformes afin de proposer également, au début de l’année prochaine, des crypto-monnaies. Cela signifie que, en comptant également sur CaixaBank, jusqu'à 31 millions de clients bancaires en Espagne pourront investir dans ces actifs numériques l'année prochaine depuis l'application de leur banque.
Pour l’instant, les entités financières n’ont pas encore résolu deux questions importantes concernant la commercialisation de ces produits. La première consiste à se prémunir contre les réclamations pour pertes potentielles que les actifs dont la volatilité est élevée peuvent causer aux investisseurs.
L'idée est de soumettre les investisseurs à une sorte de test d'adéquation avant d'acquérir des crypto-actifs - similaire à ce que propose Mifid, bien que MiCa ne le fasse pas - pour s'assurer que les investisseurs sont conscients des risques.
Une autre alternative consiste à copier le modus operandi des banques du Royaume-Uni. Là-bas, les banques retardent de 24 heures l'entrée en vigueur des ordres d'investissement des clients. L’idée est que ce délai sert de réflexion et permet de révoquer les ordres pendant ce temps.
Africa24monde Par Tinno BANG MBANG, correspondant à Barcelone